Chronique 128

Neuvième jour au stalag. Il parait, à ce qu’il parait, que votre Président (pas le mien, je n’ai pas voté pour lui) a « causé » hier soir ; pour causer il a causé… beaucoup de dégâts depuis son arrivée. Je ne l’ai pas écouté comme les autres membres du gouvernement, tant leurs discours sont lénifiants et mensongers. On nous parle de guerre mais on attend les armes ; ou plutôt les masques, les respirateurs et tests. Mais ils sont où ? Pourtant il devrait y avoir des tunes dans les caisses de l’Etat. On a en France les taux de prélèvements les plus élevés du monde, et depuis Sarkozy et sa RGPP (poursuivie par ses successeurs) on a diminué le nombre de fonctionnaires avec les conséquences que l’on découvre actuellement avec la crise ; tout cela a généré logiquement des économies (c’était le but pour rester dans les critères européens). Où sont les sous pour acheter des masques ? Ce sont des entreprises privées (Etam, Lacoste…) qui fabriquent des masques pour les hôpitaux. Ce sont des particuliers qui retrouvant des masques du H1N1 les donnent aux hôpitaux… etc. Faute de masques disponibles, on n’a pas généralisé le port à tous les français (pourtant nécessaire et indispensable pour ralentir la progression mais on a, du coup,  préféré le confinement), même les forces de l’ordre avaient pour consigne de ne pas en porter. Résultat : un gendarme décédé du Covid-19.

Puisque tous les établissements scolaires sont fermés, puisque bientôt arrivent les congés de Pâques et que l’on sera probablement hors période de confinement, ne pourrait-on pas supprimer ses vacances et faire reprendre les cours à la place?

Notre ministre des sports (dont le nom est imprononçable et encore plus difficile à écrire) a proposé que le Tour de France 2020 (en juillet) se déroule à huis clos, sans spectateurs le long des routes. Et on fait comment dans la traversée des villes et pour les étapes ? On déplace les habitants pour faire un camp retranché ? On ne manque pas d’idées pour détendre l’atmosphère au gouvernement.

Chronique 127

Huitième jour au stalag. On ne peut plus sortir au-delà d’une heure. Pour cela il faut remplir une  nouvelle feuille de dérogation ; plus longue que l’ancienne. Il y a risque de tendinite du poignet si on la réécrit faute d’une imprimante. Il est vrai que confiné, on s’ennuie et on a tout le temps. On apprend aussi dans ce durcissement des règles de confinement que pour les enterrements pas plus de 10 personnes présentes. Comme me disait hier encore quelqu’un qui a connu la seconde guerre mondiale : « On avait plus de liberté de circuler sous l’occupation ». Encore une chance que ces mesures de confinement ne se soient pas mises en place  en 1789, on aurait risqué une révolution !  Et ce matin, on apprend que Macron va visiter l’HMC de Mulhouse. Quand un tel personnage se déplace, c’est plus de 100 personnes mobilisées sans parler des journalistes et de leurs équipes, des curieux…etc.. On est loin des « pas plus d‘une personne » et « des 10 max pour un enterrement ». Avec ce genre de brassage de populations, il y aura forcément « passation » du virus sauf si… le staff du Président a réussi à se faire tester, ce que le commun des mortels français ne peut faire. Ce qui corroborerait le fait que nos élites politiques aient pu se faire tester à l’insu des citoyens pour qui les tests sont contingentés. Et l’on s’étonne en hauts lieux que les français ne respectent pas le confinement ; quand le chef donne le mauvais exemple…

Chronique 126

Septième jour au stalag. Chaque jour nous apporte son quota de conneries ; normal on est, je le rappelle, en Maconnerie. Ce matin au réveil, on apprend que l’on ne peut sortir pour faire ses courses que pendant 1 heure/jour maximum. Il parait qu’il faut mettre l’heure de départ sur l’auto-autorisation. On apprend aussi que les marchés extérieurs et couverts sont interdits. Du coup, tout le monde va aller au supermarché et se côtoyer et ainsi se transmettre le virus. On apprend aussi que le ministère de la justice va libérer 7000 détenus pour éviter la propagation du virus en prison (moins de promiscuité). Du coup, ils vont se balader et diffuser le virus car on ne peut les tester. Sans oublier la possibilité de reprendre leurs activités délictuelles. Les entreprises de BTP aimeraient arrêter de travailler pour mettre leurs personnels en sécurité. Mais l’Etat insiste pour qu’ils travaillent car c’est bien connu : « Quand le bâtiment va, tout va ! ». Ou plutôt : « Quand le bâtiment va , tout va…. aux partis politiques. » Le BTP est leur bailleur de fonds ; alors moins de bénéfices ou de chiffres d’affaires, c’est des « dons » en moins. Et pendant ce temps, 400 français sur les 130000 bloqués à l’étrangers viennent de rentrer en France sans contrôle sanitaire avec risque de propager le virus (on n’est pas en Chine : voir chronique 122). Au regard de la gestion de crise lamentable du gouvernement, je me demande si l’on ne chercherait pas à maintenir la propagation du virus pour pouvoir mettre de plus en plus de PV pour que l’Etat puisse récupèrer des sous.

Chronique 125

Sixième jour au stalag. Rien de bien nouveau sous le soleil macronien. Toujours les mêmes informations en boucle sur le Coronavirus sur les écrans de télévision, toujours la même communication pour faire croire que l’Etat gère. On attend toujours les masques mais Véran les a vus. Sans doute un remake du « Désert des tartares » ou de « Barbe Bleue » où sœur Anne ne voyait rien venir contrairement à Véran qui lui, voit les masques venir. Il est myope ou alors il a une vue perçante. A ce propos, les entreprises privées fournissent aux personnels de santé leurs masques, il y a même un magasin de bricolage qui a donné à un hôpital ses masques de chantier. Pourtant, ils sont là nous dit le gouvernement. Ce qui est sûr c’est que l’on connait le vrai nom de l’Arlésienne maintenant : c’est Masque !

Hier, dimanche, je voulais aller à la messe mais pas d’office pour cause de Coronavirus. Du coup, les enfants de chœur et leurs parents remercient le Covid-19.

Chronique 124

Cinquième jour au stalag. Comme je l’avais laissé entendre (chronique 120), le couvre-feu est arrivé dans des grandes villes; Macron ne l’a pas décidé c’est à la diligence des maires. Et bientôt le tir à vue !? Dans certains quartiers, cela ne serait pas un mal mais un bien. J’avais dit dans ma chronique 121 qu’il n’aurait pas fallu laisser les parisiens quitter Paris, et bien ça y est ; les premiers cas de contamination sont relevés en Vendée. Merci aux parigots, merci au gouvernement qui est aveugle (comment ne pas avoir prévu cette propagation supplémentaire alors tout le monde la voyait arriver ?). On ne va parler de la propagation dans les banlieues conquis de l’Islam où les vendeurs de drogue avec gants, masques continuent leur travail 24h sur 24 et parfois donnent à leurs clients pour chaque achat un masque. On laisse faire car il y a un risque d’émeutes par contre acheter son pain sans son auto-autorisation coûte 135E ! Mais on est en guerre, et il ne faut pas stigmatiser des populations qui par « besoin » ne respectent pas la loi de confinement, dixit la porte-parole du gouvernement. On croit rêver ! En Italie, le virus progresse sauf en Vénétie parce qu’on teste tout le monde comme en Allemagne. Là-bas, si une personne est suspectée, elle est testée, son entourage aussi, ses voisins, ses commerçants…Tout le monde y passe. En France, on attend. J’ai appris ce matin, qu’un hôpital du Grand-Est n’avait plus d’écouvillons pour les prélèvements ; on n’a déjà pas beaucoup de tests et si en plus on n’a pas le matériel pour les faire…