Mar 26, 2020
Neuvième jour au stalag. Il parait, à ce qu’il
parait, que votre Président (pas le mien, je n’ai pas voté pour lui) a
« causé » hier soir ; pour causer il a causé… beaucoup de dégâts
depuis son arrivée. Je ne l’ai pas écouté comme les autres membres du
gouvernement, tant leurs discours sont lénifiants et mensongers. On nous parle
de guerre mais on attend les armes ; ou plutôt les masques, les
respirateurs et tests. Mais ils sont où ? Pourtant il devrait y avoir des
tunes dans les caisses de l’Etat. On a en France les taux de prélèvements les
plus élevés du monde, et depuis Sarkozy et sa RGPP (poursuivie par ses
successeurs) on a diminué le nombre de fonctionnaires avec les conséquences que
l’on découvre actuellement avec la crise ; tout cela a généré logiquement
des économies (c’était le but pour rester dans les critères européens). Où sont
les sous pour acheter des masques ? Ce sont des entreprises privées (Etam,
Lacoste…) qui fabriquent des masques pour les hôpitaux. Ce sont des
particuliers qui retrouvant des masques du H1N1 les donnent aux hôpitaux… etc. Faute
de masques disponibles, on n’a pas généralisé le port à tous les français
(pourtant nécessaire et indispensable pour ralentir la progression mais on a,
du coup, préféré le confinement), même
les forces de l’ordre avaient pour consigne de ne pas en porter.
Résultat : un gendarme décédé du Covid-19.
Puisque tous les établissements scolaires sont
fermés, puisque bientôt arrivent les congés de Pâques et que l’on sera probablement
hors période de confinement, ne pourrait-on pas supprimer ses vacances et faire
reprendre les cours à la place?
Notre ministre des sports (dont le nom est
imprononçable et encore plus difficile à écrire) a proposé que le Tour de
France 2020 (en juillet) se déroule à huis clos, sans spectateurs le long des
routes. Et on fait comment dans la traversée des villes et pour les
étapes ? On déplace les habitants pour faire un camp retranché ? On
ne manque pas d’idées pour détendre l’atmosphère au gouvernement.
Mar 25, 2020
Huitième jour au stalag. On ne peut plus sortir au-delà
d’une heure. Pour cela il faut remplir une
nouvelle feuille de dérogation ; plus longue que l’ancienne. Il y a
risque de tendinite du poignet si on la réécrit faute d’une imprimante. Il est
vrai que confiné, on s’ennuie et on a tout le temps. On apprend aussi dans ce
durcissement des règles de confinement que pour les enterrements pas plus de 10
personnes présentes. Comme me disait hier encore quelqu’un qui a connu la
seconde guerre mondiale : « On avait plus de liberté de circuler sous
l’occupation ». Encore une chance que ces mesures de confinement ne se soient
pas mises en place en 1789, on aurait
risqué une révolution ! Et ce
matin, on apprend que Macron va visiter l’HMC de Mulhouse. Quand un tel
personnage se déplace, c’est plus de 100 personnes mobilisées sans parler des
journalistes et de leurs équipes, des curieux…etc.. On est loin des « pas
plus d‘une personne » et « des 10 max pour un enterrement ». Avec
ce genre de brassage de populations, il y aura forcément « passation »
du virus sauf si… le staff du Président a réussi à se faire tester, ce que le
commun des mortels français ne peut faire. Ce qui corroborerait le fait que nos
élites politiques aient pu se faire tester à l’insu des citoyens pour qui les tests
sont contingentés. Et l’on s’étonne en hauts lieux que les français ne
respectent pas le confinement ; quand le chef donne le mauvais exemple…
Mar 24, 2020
Septième jour au stalag. Chaque jour nous apporte
son quota de conneries ; normal on est, je le rappelle, en Maconnerie. Ce
matin au réveil, on apprend que l’on ne peut sortir pour faire ses courses que
pendant 1 heure/jour maximum. Il parait qu’il faut mettre l’heure de départ sur
l’auto-autorisation. On apprend aussi que les marchés extérieurs et couverts sont
interdits. Du coup, tout le monde va aller au supermarché et se côtoyer et
ainsi se transmettre le virus. On apprend aussi que le ministère de la justice
va libérer 7000 détenus pour éviter la propagation du virus en prison (moins de
promiscuité). Du coup, ils vont se balader et diffuser le virus car on ne peut
les tester. Sans oublier la possibilité de reprendre leurs activités délictuelles.
Les entreprises de BTP aimeraient arrêter de travailler pour mettre leurs
personnels en sécurité. Mais l’Etat insiste pour qu’ils travaillent car c’est
bien connu : « Quand le bâtiment va, tout va ! ». Ou plutôt :
« Quand le bâtiment va , tout va…. aux partis politiques. » Le BTP
est leur bailleur de fonds ; alors moins de bénéfices ou de chiffres d’affaires,
c’est des « dons » en moins. Et pendant ce temps, 400 français sur
les 130000 bloqués à l’étrangers viennent de rentrer en France sans contrôle
sanitaire avec risque de propager le virus (on n’est pas en Chine : voir
chronique 122). Au regard de la gestion de crise lamentable du gouvernement, je
me demande si l’on ne chercherait pas à maintenir la propagation du virus pour
pouvoir mettre de plus en plus de PV pour que l’Etat puisse récupèrer des sous.
Mar 23, 2020
Sixième jour au stalag. Rien de bien nouveau sous
le soleil macronien. Toujours les mêmes informations en boucle sur le
Coronavirus sur les écrans de télévision, toujours la même communication pour
faire croire que l’Etat gère. On attend toujours les masques mais Véran les a
vus. Sans doute un remake du « Désert des tartares » ou de « Barbe
Bleue » où sœur Anne ne voyait rien venir contrairement à Véran qui lui, voit
les masques venir. Il est myope ou alors il a une vue perçante. A ce propos,
les entreprises privées fournissent aux personnels de santé leurs masques, il y
a même un magasin de bricolage qui a donné à un hôpital ses masques de
chantier. Pourtant, ils sont là nous dit le gouvernement. Ce qui est sûr c’est
que l’on connait le vrai nom de l’Arlésienne maintenant : c’est Masque !
Hier, dimanche, je voulais aller à la messe mais pas
d’office pour cause de Coronavirus. Du coup, les enfants de chœur et leurs
parents remercient le Covid-19.
Mar 22, 2020
Cinquième jour au stalag. Comme je l’avais laissé
entendre (chronique 120), le couvre-feu est arrivé dans des grandes
villes; Macron ne l’a pas décidé c’est à la diligence des maires. Et bientôt le
tir à vue !? Dans certains quartiers, cela ne serait pas un mal mais un
bien. J’avais dit dans ma chronique 121 qu’il n’aurait pas fallu laisser les
parisiens quitter Paris, et bien ça y est ; les premiers cas de
contamination sont relevés en Vendée. Merci aux parigots, merci au gouvernement
qui est aveugle (comment ne pas avoir prévu cette propagation supplémentaire
alors tout le monde la voyait arriver ?). On ne va parler de la
propagation dans les banlieues conquis de l’Islam où les vendeurs de drogue
avec gants, masques continuent leur travail 24h sur 24 et parfois donnent à
leurs clients pour chaque achat un masque. On laisse faire car il y a un risque
d’émeutes par contre acheter son pain sans son auto-autorisation coûte 135E !
Mais on est en guerre, et il ne faut pas stigmatiser des populations qui par
« besoin » ne respectent pas la loi de confinement, dixit la
porte-parole du gouvernement. On croit rêver ! En Italie, le virus
progresse sauf en Vénétie parce qu’on teste tout le monde comme en Allemagne.
Là-bas, si une personne est suspectée, elle est testée, son entourage aussi,
ses voisins, ses commerçants…Tout le monde y passe. En France, on attend. J’ai
appris ce matin, qu’un hôpital du Grand-Est n’avait plus d’écouvillons pour les
prélèvements ; on n’a déjà pas beaucoup de tests et si en plus on n’a pas
le matériel pour les faire…