Les élections municipales arrivent et nos hommes politiques se rappellent à nos bons souvenirs. Malheureusement ils ne nous laissent peu de bons souvenirs voire pas du tout ; donc tout est bon pour leur redonner confiance en l’homme politique qui ne les a pas écoutés, ni entendus durant la  mandature. Ainsi Macron n’ayant rien à mettre en avant se lance dans le mea-culpa comme tant d’autres. Il comprend que les français ne se sentent plus chez eux devant l’afflux d’immigrés et va  prendre des mesures. C’est le même Macron qui en 2017 nous avait sorti cette sublime phrase : « L’immigration est une chance pour la France » et c’est le même qui a récemment accueilli des centaines d’immigrés, clandestins sans papier venant de Lybie via des navires complices des ONG. A chaque montée du RN (ex FN), nos politiques se déclarent prêts à passer aux actes pour limiter l’immigration. De Mitterrand qui voulait renvoyer les immigrés clandestins chez eux, à Rocard qui ne voulait pas que la France reçoive toute la misère du monde, sans oublier Valls, Chirac, Sarkozy, Hollande. A part les mots, rien. On peut aussi parler de ces maires, qui sont à la fois maire et président d’une communauté de communes. Ils créent des zones commerciales à la périphérie avec des aides financières ( argent public) pour les enseignes voulant s’y implanter. Mais dans le même temps, les commerces du centre ville ferment. Du coup, le président  reprend sa veste de maire et crie avec les habitants au scandale et pour sauver le commerce local (qu’il a fait fuir), il crée un plan pour recréer des commerces en centre ville en subventionnant les nouvelles enseignes avec de nouveau l’argent public ! Et hop le tour est joué ; les habitants, ayant peur du changement et sans mémoire, n’y voient que du feu et constatent que leur maire s’implique…enfin ou en vain ! Du coup, on peut dire que la Politique est devenue  l’Art de gérer la Cé-cité et plus l’Art de Gérer la Cité (Grèce Antique).