On vit dans un pays formidable !
On laisse fabriquer et vendre des véhicules à boîte automatique, consommant plus de carburant, donc rejetant plus de CO2 qu’une à boîte manuelle et des véhicules nommés SUV plus lourds donc consommant plus de carburant et si on relie les 2, cela nous fait un véhicule bien polluant. Du coup le gouvernement a décidé pour faire un geste écologique en les taxant à partir du 01 janvier 2020. 10000 à 15000 Euro de plus à l’achat ! Ce n’est pas en payant que le CO2 émis disparaitra ; il est là pour 100 ans ! De plus, comme ces voitures sont des véhicules achetés par des personnes morales, il n’y aura pas de chutes des ventes ; pas fou le gouvernement. Quand l’écologie sert de prétexte encore une fois pour tout taxer.
Le ministre de l’Intérieur a demandé aux préfets, lors du résultat des élections municipales de mars 2020, de ne plus donner le nom du parti du maire élu dans les communes de moins de 9000 habitants et donc de les sortir des statistiques lors des résultats publiés après le second tour. La France des petits, des Gilets Jaunes, des Sans-Dents dérangent vraiment le pouvoir. Pendant que l’on y est, on pourrait demander à ces électeurs de province, antisystèmes, de ne plus voter puisqu’ils sont conservateurs, anti-réformistes et opposés au Macronisme.
La dette de la France représente 100.4% du PIB. Pour mémoire, c’est 60% max d’après le traité de Maastricht. Cela fait cher pour les 60 millions de Français. Du coup ; on comprend mieux l’idée de Délevoye, avant sa démission, de faire venir quelques millions d’immigrés en France ; ainsi la dette par français diminuerait. Beau slogan de campagne des macronistes : « Grâce à notre politique, le déficit par français a été diminué ! » CQFD !
Après les plaintes contre les cloches de l’église du village qui sonnent, les coqs qui chantent trop tôt, les odeurs de fumier…etc, les maires sont confrontés maintenant aux plaintes de certains habitants pour les produits phytosanitaires répandus par les paysans et qui retombent dans leurs jardinets. Comme ils n’ont pas le pouvoir de prendre des arrêtés pour limiter l’épandage, le gouvernement a pris rapidement une décision très écologique (élections municipales en ligne de mire) qui ne satisfait en fait personne. Il fut décidé de laisser une zone de 5 mètres (voire légèrement plus en fonction de divers critères) de large où l’agriculteur n’aura pas le droit de vaporiser des produits. Ainsi, il paiera du foncier sur un terrain qu’il n’aura plus le droit d’utiliser. Donc paysans mécontents et écologistes et habitants demandeurs mécontents aussi car la largeur est trop faible. Pourquoi d’un seul coup ce problème sort ? Tout simplement parce que des gens des villes veulent vivre à la campagne mais sans les nuisances et achètent des terrains en bordure du village où il n’y avait aucune habitation (friches, anciens vergers, anciens jardins…etc) et se retrouvent du coup en limite de propriété avec le champ exploité par l’agriculteur. Comme les terrains sont petits, la moindre vaporisation de produit se répand aussi sur le jardinet voire la table de jardin ou entre dans la cuisine par la fenêtre ouverte, l’été. Ce qu’aurait du faire le gouvernement, c’était de faire voter une loi pour interdire de construire une habitation à moins de X mètres d’un champ car tout le monde sait que les agriculteurs utilisent des produits phytosanitaires. Et ceux qui ont déjà construit trop près n’avaient qu’à réfléchir un peu avant de se lancer. Il faut être bobo (pardon beu-beu, je les confonds) pour ne pas connaître le travail des agriculteurs.