Oh la boulette ou plutôt les boulettes ! Est-ce à cause du climat vivifiant de l’Afrique, du repas trop copieux ou de l’absence possible du chargé de com, mais notre Président s’est laissé aller à des confidences devant des journalistes en pleine crise des retraites. Il a annoncé qu’il renonçait à sa retraite et à siéger au Conseil Constitutionnel ; ce qui s’appliquera aux autres présidents lui succédant. Dans la foulée, soyons fou, il a annoncé aux militaires sur place que leur retraite ne serait pas touchée par la réforme « Retraite Universelle » car ils ne touchent pas une retraite mais une PENSION ! Je cite : « Quand on est militaire, on ne touche pas la retraite, on a une pension. C’est différent. Tout est différent ». L’Universelle a pris du plomb dans l’aile. Dire tout cela, c’est tout de même mettre de l’huile sur le feu, sans doute pour réchauffer l’atmosphère en cette saison hivernale. Si on suit la logique présidentielle, les fonctionnaires d’Etat ne devraient pas être touchés par la réforme car tout fonctionnaire touche une Pension de l’Etat et non une retraite. Pas de quoi calmer les esprits, n’est ce pas ? Revenons aux militaires et plus particulièrement aux gendarmes qui ont le statut de militaires mais sont employés par le Ministère de l’Intérieur et travaillent avec les Policiers à chaque enquête. Travail égal, mais pension (ou retraite) inégale. Ainsi un policier et un gendarme ayant travaillé ensemble durant leur carrière, prenant les mêmes risques auront à la fin des retraites différentes : une sous la nouvelle mouture, l’autre sous l’ancienne. Encore pas de quoi calmer les esprits, n’est ce pas ? Quant à sa retraite, le Président aurait mieux fait de dire tout simplement que « universelle » signifiait tout le monde y compris tous les élus y compris le Président ! Fermez le ban ! Trop simple, il voulait montrer l’exemple pour apaiser les tensions. Encore raté car cela a rendu les gens curieux (bel euphémisme). Les journalistes, pour répondre aux français, ont détaillé tous les avantages financiers, en nature des anciens présidents. Aie ! Devant cet étalage, les citoyens s’étonnent qu’un Président quittant le Château sans mandat puisse tout abandonner. Aurait-il amassé une fortune lors de son passage à la Banque d’Affaires R ? Lui aurait-on proposé une place dans un grand groupe financier, industriel où il pourrait monnayer ses connaissances, ses réseaux, ses amitiés avec les Grands de ce monde ? Le doute, la suspicion s’installent dans ce climat déjà délétère.
En Chine, il y a des peuples aux religions différentes (chrétiens, musulmans, bouddhistes..). Chacun s’appuyant sur ses textes sacrés millénaires mais très loin des textes de Marx, Engels voire du Petit Livre Rouge de Mao. Le régime chinois a demandé que ces textes sacrés (Bible, Evangiles, Coran…) soient retraduits en respectant la ligne du Parti communiste chinois. En un mot, Pékin veut siniser le Coran, la Bible, les Evangiles… On demande à lire ces nouvelles traductions. En Chine, le Parti au pouvoir décide sans se préoccuper des autres (dans ce cas le Vatican ou l’Arabie Saoudite) ; ce n’est pas comme en Europe où , si la France veut supprimer l’heure d’été par exemple, il faut l’accord de 27 pays ! Au fait si la Chine sinise le Coran sans déranger les musulmans, ne pourrait-on pas christianiser le Coran en Europe?