Fessenheim a commencé sa fermeture. Tout cela pour faire plaisir à des écologistes. Pas les vrais qui économisent l’eau, qui ont des toilettes sèches, qui utilisent des chevaux pour désherber les vignes… etc mais les écolos-bobos, les écolos politiques. Ils ne mesurent pas les conséquences sociales, économiques, culturelles de leurs choix ; leurs buts, abattre des symboles. Voici quelques exemples. Tout d’abord Fessenheim. Dans le même temps, on nous incite à acheter des véhicules électriques, à changer nos chaudières bois-charbon, gaz ou fioul pour des pompes à chaleur (qui fonctionnent à l’électricité) à 1 Euro avec l’aide l’Etat. Du coup, l’hiver prochain, il y aura plus de demandes d’électricité et moins de disponibilité. Pas grave nous dit le gouvernement, on importera de l’électricité de nos voisins de l’Est, Allemagne comprise. Le souci, c’est que l’Allemagne a fermé ses centrales nucléaires (toujours le symbole) pour remettre en fonctionnement des centrales à charbon qui rejettent du CO2 mais sans que cela interpelle nos écolos-bobos. Ne parlons pas des autres centrales de l’Europe de l’Est toutes au charbon. Grâce aux écolos pourfendeur du CO2, on se retrouvera avec plus de CO2 dans l’atmosphère sans que cela ne les choque. C’est la même histoire que pour nos véhicules anciens polluants que l’on change (voir chronique 89). Autre exemple la neige amenée par hélicoptères ou camions dans les stations de sports d’hiver sans neige. Tollé « vert » y compris par la ministre de l’écologie. Le but était de préserver les emplois et satisfaire les touristes pour qu’ils reviennent l’année suivante en se disant : « On aura toujours de la neige ». Parce que derrière il y a des activités pérennes à pérenniser : un exemple les dameuses, il faut des chauffeurs, des mécaniciens pour l’entretien, des stations service… Si une saison où la neige manque trop tôt dans la saison, sans apport de neige, ces personnes se retrouveront au chômage, les clients partiront, les boutiques fermeront, les hôtels aussi… etc c’est un microcosme économique qui disparaîtra. Pas grave à dit la ministre, il suffira d’adapter les prestations touristiques. Pas de neige, donc on fera les activités d’été. Sauf que si l’hiver est sans neige, c’est donc qu’il fait doux et quand il fait doux l’hiver, il pleut et il y a du vent. Je ne suis pas sûr que les gens fassent des marches dans ces conditions ; surtout qu’il y a rien à voir ; les fleurs ne sortent pas encore et les marmottes n’ont pas encore repris le travail chez Milka. Ils partiront vers l’Espagne, l’Italie…en avion (pollution) pour marcher au soleil ou iront vers d’autres stations de ski plus lointaines (encore pollution). Un dernier exemple pour la route. Un écolo-bobo se présente à Marseille pour les municipales. Il veut interdire aux bateaux de croisière de s’arrêter à Marseille car ils polluent la cité en stationnant, moteur diésel tournant (clim, électricité…). C’est bien sauf que c’est 2000 personnes qui débarquent pour quelques heures et se promènent dans la vieille, achètent des souvenirs et repartent. En supprimant l’arrêt « Marseille », c’est tous les petits commerçants que l’on pénalise. Mais le candidat écolo s’en moque ! Il explique qu’il faut privilégier le tourisme vert en proposant des promenades dans les garrigues, les calanques et des circuits touristiques sous-marins. Donc les paquebots n’allant plus au vieux port (non ce n’est pas J.C. Gaudin), iront s’ancrer à côté, dans un autre port, et les touristes arriveront en autocars pour visiter la ville, dans le meilleur des cas ; parce que Marseille peut très bien ne plus faire parti des escales touristiques. Voilà les Verts politiques ! Cherchez l’erreur. C’est facile, je vous ai donné la réponse.
Dans le même style, on a le BHL (le Bernard-Henri Lévy), il n’y en a qu’un, heureusement ! Un moment conseiller pour Sarkozy sur la Lybie et on a vu les dégâts : d’un pays sous dictateur mais où le peuple avait gîte et couvert, on est passé à une anarchie, une guerre civile, des réfugiés partout en Europe fuyant la guerre. Facile de semer la zizanie et de s’en laver les mains en laissant les peuples seuls se démener pour survivre. Et bien, il recommence (il doit avoir la mémoire courte), il veut refaire la même chose en Syrie ; c’est déjà le bordel certes mais pas la peine d’en rajouter. Toujours des idées fortes, symboliques mais sans discernement quant aux conséquences. Pourquoi, ne lui attribuerait-on pas un quota de réfugiés dans son luxueux « home-sweet home » pour qu’il comprenne?