Septième jour au stalag. Chaque jour nous apporte son quota de conneries ; normal on est, je le rappelle, en Maconnerie. Ce matin au réveil, on apprend que l’on ne peut sortir pour faire ses courses que pendant 1 heure/jour maximum. Il parait qu’il faut mettre l’heure de départ sur l’auto-autorisation. On apprend aussi que les marchés extérieurs et couverts sont interdits. Du coup, tout le monde va aller au supermarché et se côtoyer et ainsi se transmettre le virus. On apprend aussi que le ministère de la justice va libérer 7000 détenus pour éviter la propagation du virus en prison (moins de promiscuité). Du coup, ils vont se balader et diffuser le virus car on ne peut les tester. Sans oublier la possibilité de reprendre leurs activités délictuelles. Les entreprises de BTP aimeraient arrêter de travailler pour mettre leurs personnels en sécurité. Mais l’Etat insiste pour qu’ils travaillent car c’est bien connu : « Quand le bâtiment va, tout va ! ». Ou plutôt : « Quand le bâtiment va , tout va…. aux partis politiques. » Le BTP est leur bailleur de fonds ; alors moins de bénéfices ou de chiffres d’affaires, c’est des « dons » en moins. Et pendant ce temps, 400 français sur les 130000 bloqués à l’étrangers viennent de rentrer en France sans contrôle sanitaire avec risque de propager le virus (on n’est pas en Chine : voir chronique 122). Au regard de la gestion de crise lamentable du gouvernement, je me demande si l’on ne chercherait pas à maintenir la propagation du virus pour pouvoir mettre de plus en plus de PV pour que l’Etat puisse récupèrer des sous.