Douzième jour au stalag. Dans le milieu du banditisme, quand on est à bout d’arguments pour convaincre, on sort l’artillerie et on tire. Dans le milieu politique, on fait de la pédagogie. Surtout quand la réalité, les faits infirment le discours officiel. Et comme les faits sont réels et les discours théoriques, généralement au fil des explications, l’homme politique s’enfonce encore plus ! On le remarque avec le couple (ou binôme ou duo) Philippe-Véran hier avec leurs explications sur les masques et les tests. Suite aux achats de masques fabriqués, en France, par les Conseils Départementaux (ou vestes voire doudounes selon la saison), par les Conseils généraux (qui du coup sont devenus généreux), par les maires pour les besoins des personnels hospitaliers, des forces de l’ordre..etc, l’Etat s’est senti obligé de se justifier face à l’absence de masques pour tous : un milliard de masques commandés qui arriveront bientôt car pas encore fabriqués car la France n’est pas arrivée la première, le fabricant a d’autres commandes à satisfaire avant. On en déduit que l’on a trop attendu pour agir et qu’on n’avait pas de stocks.  Dès fabriqués, un pont aérien sera créé pour les acheminer au plus vite de …Chine. Et oui ! Pas d’usines françaises ! On n’est pas rancunier ! Moi si je vais chez un commerçant et qu’il me refile sa gastro, je n’y mets plus les pieds ; et là on achète à celui qui nous a fait une guerre bactériologique en cachant la réalité. Trop cool la France. Pour se justifier, le duo nous explique que 50000 tests classiques/jour seront disponibles…fin avril. Quant aux tests rapides, ayez confiance ils arriveront (30000/jour)…en juin ! Donc on n’en avait pas beaucoup ; le cours pédagogique date du 28 mars. En résumé, l’Etat n’a rien vu venir et à tarder à agir. Parfois, il vaut mieux se taire que de s’enfermer dans des explications à 2 balles… D’ailleurs à ce sujet, puisque l’on est en guerre, dixit Macron,  le fait d’acheter chez notre ennemi n’est ce pas de la collaboration ?  Du coup verra-t-on des politiques fusillés ou le crane rasé ?