42ième jour au stalag et toujours pas de nouvelles de Madame Macron et de Kim-Jong-Un. L’intervention du premier ministre génère plus de questions que de réponses. Du coup, on peut se demander si le déconfinement se fera le 11 Mai ou le 11…Mais ! Quelques exemples. Pour la reprise de l’école, aucun mode opératoire pour la protection des enseignants et des enfants ; il faut voir avec les directeurs d’école et le Préfet. Pour la reprise des entreprises même chose : que faire devant la machine à café, dans la gestion de la cantine, lors des relèves… ? C’est « y a qu’à, faut qu’on ». Pour le 1er Mai, pas de ventes de muguet autorisées; seuls les supermarchés, les marchands de tabac et les boulangeries peuvent le vendre. Pauvre Parti Communiste, lui qui comptait sur les revenus issus de la vente du muguet pour se renflouer, faute de cotisants.  On ne sait toujours pas pourquoi les fleuristes doivent rester fermés. Faire la queue devant la boulangerie n’est ce pas la même chose que de la faire devant un fleuriste? On peut aussi s’étonner de l’interdiction de se déplacer au-delà de 100 km; en fait le but étant d’éviter que les parisiens se ruent dans l’ouest, pour l’Ascension, comme au début du confinement. Il suffisait d’appliquer la distanciation dans les TGV (sur 300 sièges par exemple, on n’en garde que 150 pour limiter les désirs de partir) et d’interdire la présence de plus d’une personne par voiture pour tout déplacement au delà de 100 km. Mais on préfère pénaliser toute la France pour une minorité. Ce qui est le plus drôle, c’est l’interdiction de tout regroupement jusqu’au 15 juillet; heu…et le défilé du 14 juillet, on l’a oublié? Il y a bien d’autres exemples d’incohérence, d’amateurisme comme la ministre des sports voulant que se déroule à huis clos le Tour de France cycliste. Du coup, la gestion de cette crise du Coronavirus par le pouvoir Macronien nous démontre  que nos dirigeants s’apparentent plus à des Grands Comiques de l’Etat que des Grands Commis de l’Etat.