Ce fut une bonne fin de juin pour les Verts qui ont conquis des municipalités sur des malentendus et qui ont vu la mort de la centrale de Fessenheim. Evidemment, il y a un héritage qu’ils ne veulent pas assumer. La fermeture va toucher environ une centaine de personnes : des agents EDF déplacés vers d’autres sites et des sous traitants locaux touchés par la chute de leur activité. Sans parler des bailleurs qui vont se retrouver avec des logements vacants, des petits commerces qui vont voir fondre leur chiffre d’affaires, des biens immobiliers à vendre sans acheteurs voire des écoles qui risquent de fermer ayant perdu les élèves des cadres d’EDF. Tout le symbole des Ecologistes: des idées sur tout mais sans en mesurer les conséquences. On voit bien dans ce cas que l’Economie et l’Ecologie dans nos sociétés actuelles ne sont pas compatibles. Comme l’énergie produite par l’éolien ou le solaire n’est pas régulière ni régulé et ne remplacera jamais la puissance électrique de Fessenheim, que fera-t-on si la France a besoin d’électricité supplémentaire? Le comble serait qu’on achète de l’électricité à l’Allemagne ou aux pays de l’Est qui eux produisent de l’électricité à partir de centrales à charbon ! Ils augmenteraient leur production et la pollution, augmentant l’effet de serre. Ainsi on aurait remplacé une énergie sans impact sur le réchauffement climatique par une énergie impactant le climat. Mais les Verts nous diraient sans doute que cela se passe plus à l’Est donc sans impact pour la France en oubliant que la pollution fait le tour de la Terre. Comment une minorité (2 à 5% à chaque élection présidentielle) peut imposer à la majorité ses vues? Peut-être parce que cette majorité est c…. !
Un nouveau premier ministre a été nommé. Macron a renvoyé un LR pour remettre un LR. Encore de quoi semer le trouble au parti LR et chez les militants ou sympathisants: se souvenir des conséquences de la participation de membres LR au gouvernement lors des élections européennes. On va retrouver la même situation en 2021 pour les élections départementales et régionales. Entre ses idées, ses convictions et son égo, le politique français a vite choisi. Dommage pour ceux qui croient encore à leur probité!