Cela fait des années que je dis que les démocraties sont sur le déclin par la faute de nos politiques qui pensent plus à eux qu’à l’avenir du pays. L’Europe donc la France sont toutes deux sur la fin de vie. Il suffit pour s’en convaincre de voir ce qui s’est passé avec la Turquie il y a quelques jours. La Turquie est gérée par Erdogan, un sultan-démocrate-dictateur. Il veut « coraniser » l’Europe sans guerroyer. Ainsi il a transformé la basilique Ste Sophie en mosquée et finance en partie la mosquée de Strasbourg dont les minarets font face aux tours de la cathédrale. Il veut devenir l’équivalent de notre pape pour les musulmans européens. Il l’a dit ouvertement récemment : « les minarets seront nos baïonnettes,  les coupoles nos casques, les édifices nos casernes et nos fidèles nos troupes. » Du coup nos politiques tremblent et se couchent devant lui. Ainsi l’UE a envoyé 3 émissaires et pas n’importe qui : les trois plus hauts représentants de l’UE. Pourquoi trois ? Parce que on n’a plus de diplomates de la carrure de Talleyrand,  du coup on prend ce qu’il y a : des technocrates méconnaissant les arcanes de la diplomatie. Le but étant de négocier le maintien de 2 millions de réfugiés musulmans dans des camps en Turquie. Erdogan menaçant de les envoyer en Europe si l’UE ne lui donne pas des sous. Ce qui est étrange c’est que la Turquie, pays musulman, ne veut pas accueillir dignement ses congénères musulmans réfugiés de Syrie. L’UE devrait dire à notre Sultan qu’il les garde car ils sont du même « sang ». Mais non, l,’UE tremble de voir arriver une vague de réfugiés. Revenons à nos 3 moutons (pour l’Aid el kebir bien sûr) ou plutôt à nos émissaires car dans cet épisode sordide Erdogan serait plutôt le loup que certains dirigeants européens voudraient voir entrer dans la bergerie (i.e. l’UE). Donc nos 3 comiques se retrouvent dans le salon de notre Sultan-démocrate-dictateur pour faire acte d’allégeance. Ils remarquent 2 sièges pour 3. Ils comprennent tout de suite que leur hôte voulait jouer à la chaise musicale pour définir avec qui il allait discuter. Notre Sultan-démocrate-dictateur attend et il comprend la méprise et de leur expliquer qu’en Turquie musulmane, la femme reste derrière et se tait ; on discute entre hommes. Cela me fait penser à la journaliste, Audrey Pulsar, se présentant aux prochaines élections sur la liste PS qui a dit que lors de réunions racées, raciales ou racistes l’homme blanc devait se taire. Que pense t-elle de la femme en Turquie qui doit se taire? Qu’aurait-elle fait à la place d’Ursula von der Leyen ? J’attends un communiqué de presse de sa part qui ne viendra jamais. Lâche qu’elle est. Revenons donc à nos moutons (pour le méchoui). Les 2 hommes prirent les fauteuils et la femme un sofa en retrait.  Normalement un des 2 hommes auraient du proposer son fauteuil voire demander un troisième fauteuil. Que nenni. Ils n’ont pas osé. Quel affront pour notre Europe. Elle a été ridiculisée. Que de complaisance, d’angélisme avec ce dictateur.  En tout cas  L’UE a peu réagi. A partir de quand peut-on dire que la tolérance s’apparente à la sodomie ? En d’autres temps, certes autres mœurs, cela aurait eu pour conséquences un énorme incident diplomatique et un retour immédiat à la politique de la cantonnière. Et quand on pense que l’UE veut lutter à armes égales avec la Chine et les USA pour devenir une troisième puissance…