Chronique 136

Dix-septième jour au stalag. On nous pique toujours nos masques sur les tarmacs chinois sans déclencher l’ire du gouvernement. Dans les quartiers perdus de la république, aucun respect des consignes lors des achats dans les supermarchés. On y voit des familles entières faire les courses (papa, maman, enfants généralement plus de 3; ils font de l’élevage à ce niveau) sans contrôle alors que dans le quartier voisinant, pas encore coranisé, on rentre un par un chez le boulanger ou l’épicier. Mais Castaner a demandé de fermer les yeux sur ce comportement dans certaines banlieues pour ne pas déclencher des émeutes que ne pourraient pas maîtriser les forces de l’ordre. On meurt dans les EHPAD et le gouvernement s’en moque (on ne compte pas les décès pour les statistiques). Une amie avec masque s’est fait contrôler par des gendarmes sans masque ; elle s’est inquiétée car ils auraient pu transmettre le virus. La femme-gendarme lui a répondu que la brigade avait des masques mais qu’il leur était interdit (toujours Castaner) d’en porter lors des contrôles pour ne faire peur aux gens (sic) ! J’ai des amies infirmières qui œuvrent dans des cliniques privées. Des lits sont libres pour accueillir les patients contaminés. Or l’Etat refuse le transfert et préfère utiliser des TGV ou des avions pour déplacer les malades ; tout simplement parce qu’en France, pays plombé par la bureaucratie, on ne peut transférer des malades du service public vers le service privé, sans négocier une convention. On parle argent aussi, mais une clinique privée va facturer plus cher les jours de soin alors l’Etat refuse. Pourtant Macron avait dit  que sauver des vies n’avait pas de prix. Parmi mes relations amicale, je connais une vétérinaire ; elle m’adit que les laboratoires de biologie animale pouvait faire les tests sur le Covid-19 car ils le font sur des virus équivalents (fièvre porcine, grippe aviaire…). L’Etat par son ministre de la Santé a refusé l’aide sous prétexte qu’on ne mélange pas les laboratoires de biologie animale avec les laboratoires de biologie humaine. Pourtant on est en guerre et on a les armes et on refuse de les utiliser pour des questions de procédures, de bureaucratie… La fin justifie les moyens. Non !?  On voudrait propager le virus le plus longtemps possible que le gouvernement ne s’y prendrait pas autrement. Ou alors, il attend d’avoir le quota de personnes âgées décédées pour éviter la réforme des retraites (rappel pour équilibrer les comptes soit on augmente les cotisations, soit on augmente la durée de cotisation soit on diminue le nombre de récipiendaires). L’Etat a choisi : on élimine le maximum de seniors ; cela ne peut pas être autre chose, on n’applique même pas le Plan de Prévention de pandémie grippale (chronique 132).

Du vécu : dans une FAQ sur le Facebook d’un Conseil Départemental une dame demandait comment faire pour avoir le document pour sortir ? La réponse du CD fut :« Des feuilles sont disponibles au CD et dans certains magasins ». Donc pour avoir les feuilles pour sortir, il faut sortir mais pour sortir, il avoir les feuilles….La logique de nos politiques est sidérante ; toujours loin de leurs électeurs ! 

Puisqu’il y a confinement, les prostituées ne restent plus dehors. Du coup, c’est le retour des maisons closes.

Chronique 135

Seizième jour au stalag. J’ai regardé une chaîne de télévision diffusant en boucle l’information. J’ai découvert, je ne mange plus avec mes doigts, que sur la droite de l’écran, il y avait le journaliste (qui peut être de gauche d’ailleurs) qui parle, un bandeau en bas défilant avec d’autres informations sans rapport avec ce qu’il dit et sur la gauche un interviewé avec sous-titres. J’ai eu de la chance, il n’y avait pas la « shiva » mimant les paroles. Si cela continue, on va ressembler à Marty Feldman. Donc en haut à droite, le journaliste expliquant, un petit film à l’appui de ses dires, qu’en Autriche, tout le monde doit porter un masque et l’on voyait des distributions à tous à l’entrée des édifices, supermarchés… et dans le même temps à gauche, un ponte chinois, chercheur-médecin, nous expliquant que la propagation du virus en France et USA était la conséquence du non port obligatoire des masques. Mais ils sont où ? Mais ils sont où? Mais ils sont où  les masques… ? Personne n’en a et pourtant des milliards ont été commandés et à grand renfort de reportages on a vu arriver des caisses contenant …des masques( ?). On en est sûr ou c’est de l’intox ? A croire qu’ils y a  des mangeurs de masques. C’est de la cellulose et c’est bon pour le transit; de là à penser qu’il y a un rapport avec les gens qui ont stocké des rouleaux de papier hygiénique…

Le gouvernement réfléchit. Oh putain ça fait peur ! Il réfléchit à la sortie du confinement; ce serait encore une usine à gaz : sortie variable en fonction du lieu, de la personne, de l’âge du Capitaine…etc. Quand on a vu comment ont été gérés le confinement, les masques, les tests et les réactifs, les appareils respiratoires… on a tout à craindre!

Les américains, sur les aéroports chinois, rachètent les colis de masques qui étaient destinés à la France. Tollé de l’opposition surtout des présidents de régions estampillés LR. Rien au niveau des Marcheurs ; c’est vrai que se déclarer Marcheurs et rester confinés sans sortir pour marcher… A priori, ces LR ont oublié un peu vite qu’ils ont voté la RGPP et les économies faites sur les hôpitaux par le gouvernement Sarkozy. C’est extraordinaire de rendre notre service de santé dépendant du bon vouloir de pays étrangers pour faire des économies pour rester dans les critères de Maastricht. Cela s’est poursuivi sous Hollande et Macron.

Chronique 134

Aujourd’hui 01 Avril 2020

Poisson d’Avril !

Chronique 133

Quatorzième jour au stalag. Ce matin, j’ai rempli mon bon de sortie, noté l’heure de départ et fait, seul (pas le droit de sortir toute la famille), quelques courses pour une heure maximum. J’apprends en rentrant que Macron visite une usine qui fabrique des masques ; sympa la démarche après avoir commandé des masques à la Chine. Mais au fait, il a rempli son bon de sortie, le Macron ? Quand on sait que le déplacement du Président mobilise une centaine de personnes et que nous, nous devons sortir seuls pour une heure. C’est beau de montrer l’exemple…à ne pas faire.

Chronique 132

Treizième jour au stalag. Comme son cours d’hier n’a pas convaincu, Philippe s’est énervé: «Je ne laisserai personne dire qu’il y a eu du retard sur la prise de décision s’agissant du confinement». On menace ! Qu’en pensent  les familles qui ont attrapé le virus en se rendant aux urnes ou en tenant les bureaux de vote. On dénombre déjà 2 maires décédés et des assesseurs malades. Malheureusement pour eux le confinement n’arriva que le mardi. A part ça, aucun retard dans la décision ; c’est un point de vue pas le mien. Du coup, je gratte, je cherche ; ça excite ma curiosité. je découvre que le Comité scientifique qui a conseillé Macron sur la date du confinement, en autre chose, est composé d’un sociologue, d’une anthropologue, d’un mathématicien modélisateur…. Ils servent à quoi ? Ils sont compétents en pneumologie ? On comprend mieux les décisions illogiques que prend Macron ; il n’écoute qu’eux. On a l’impression qu’il a réuni des copains qui avaient besoin d’un job bien payé. Pas sérieux tout cela. Je savais déjà qu’il existait des Plans (départementaux, régionaux et nationaux) à appliquer en cas de crise pour protéger les français: le Plan pour Risques Majeurs Naturels, le Plan Canicule, le Plan Grand Froid et j’ai découvert, un Plan que je ne connaissais pas : le Plan de Lutte contre une Pandémie Grippale élaboré et mis à jour par la SGDSN (Secrétariat Général de Défense et de la Sécurité Nationale). Tout y est dit. C’est un guide pour tous les échelons (Etat, Régions, Départements, Mairies) d’aide à la prise de décision ; je vous laisse le lien ci-dessous pour l’obtenir. Il faut le lire (78 pages) et l’on découvre l’incurie, l’incompétence de l’Etat et pourtant tout est dit dedans. Il suffisait de suivre la stratégie élaborée par la SGDSN.  A méditer quand un politique vous dit que tout a été fait. N’étant sur aucun réseau social, si vous l’êtes, amis lecteurs et amies lectrices, diffusez ce lien à tous vos contacts. Merci pour la France et les français qui veulent savoir et comprendre.

https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/risques/pdf/plan_pandemie_grippale_2011.pdf

Chronique 131

Douzième jour au stalag. Dans le milieu du banditisme, quand on est à bout d’arguments pour convaincre, on sort l’artillerie et on tire. Dans le milieu politique, on fait de la pédagogie. Surtout quand la réalité, les faits infirment le discours officiel. Et comme les faits sont réels et les discours théoriques, généralement au fil des explications, l’homme politique s’enfonce encore plus ! On le remarque avec le couple (ou binôme ou duo) Philippe-Véran hier avec leurs explications sur les masques et les tests. Suite aux achats de masques fabriqués, en France, par les Conseils Départementaux (ou vestes voire doudounes selon la saison), par les Conseils généraux (qui du coup sont devenus généreux), par les maires pour les besoins des personnels hospitaliers, des forces de l’ordre..etc, l’Etat s’est senti obligé de se justifier face à l’absence de masques pour tous : un milliard de masques commandés qui arriveront bientôt car pas encore fabriqués car la France n’est pas arrivée la première, le fabricant a d’autres commandes à satisfaire avant. On en déduit que l’on a trop attendu pour agir et qu’on n’avait pas de stocks.  Dès fabriqués, un pont aérien sera créé pour les acheminer au plus vite de …Chine. Et oui ! Pas d’usines françaises ! On n’est pas rancunier ! Moi si je vais chez un commerçant et qu’il me refile sa gastro, je n’y mets plus les pieds ; et là on achète à celui qui nous a fait une guerre bactériologique en cachant la réalité. Trop cool la France. Pour se justifier, le duo nous explique que 50000 tests classiques/jour seront disponibles…fin avril. Quant aux tests rapides, ayez confiance ils arriveront (30000/jour)…en juin ! Donc on n’en avait pas beaucoup ; le cours pédagogique date du 28 mars. En résumé, l’Etat n’a rien vu venir et à tarder à agir. Parfois, il vaut mieux se taire que de s’enfermer dans des explications à 2 balles… D’ailleurs à ce sujet, puisque l’on est en guerre, dixit Macron,  le fait d’acheter chez notre ennemi n’est ce pas de la collaboration ?  Du coup verra-t-on des politiques fusillés ou le crane rasé ?

Chronique 130

Aujourd’hui, le 1er Sinistre, dont la teinture de sa barbe a été ratée (tout le monde n‘a pas la chance d’avoir un coiffeur-teinturier comme Hollande!) et le ministre de la santé ont parlé à la Télévision : un  vrai discours digne des plus grandes heures de l’URSS. Pour nous dire quoi ? Des mensonges et comme le disait Dalida « Paroles, Paroles, Paroles… ». Déjà on vient de reprendre 15 jours de stalag alors que la propagation du virus est la conséquence de manques de décisions. Si vous ne voulez pas relire mes chroniques, je vous fait un rappel.

Dès mi-octobre, on savait qu’il se passait quelque chose de grave en Chine, mais chut !!! Mi-février, un médecin soit disant un pro nous annonce que tout va bien. Même Macron nous le prouve en sortant au  théâtre ou restaurant. Suite au regroupement des Evangélistes en Alsace et à la propagation localement, on interdit le regroupement de plus de 3000 personnes, puis 1000, puis 100 et plus de réunion, juste des monômes. Mais un groupe de scientifiques, guide spirituel du gouvernement, nous dit que tout va bien et que l’on peut faire les élections municipales. Puis le lendemain confinement et confinement puis confinement encore. C’est comme Paic-Citron, quand il n’y en a plus, il y en a encore !  Et maintenant, on en est où ? Toujours pas de blocage de frontières françaises, les masques manquent et des entreprises textiles les fabriquent pour les policiers qui n’ont aucune dotation, pour les médecins dont la dotation est faible. Au niveau des tests, les hôpitaux, hors CHU, ont environ 100 tests par jour à faire mais les réactifs manquent ! On se croirait en URSS pendant la guerre froide où les rayons des magasins sont vides…sauf pour la Nomenklatura.

Chronique 129

Le Prince Charles a été testé positif au Covid-19. Il aurait attrapé le virus lors d’une réunion avec le Prince Albert de Monaco, lui-même positif. Comme l’aurait dit Stéphane Bern : « Covid-19 mais pas n’importe lequel ; le Covid-19 de Princes ». Du coup la Reine Elisabeth s’est cloîtrée à Windsor et on a rentré le Prince Consort.

On apprend qu’enfin la chloroquine allait être prescrite en France. Un mois de perdu et combien de vies ? Tout est relatif car seulement les médecins hospitaliers auront le droit de le prescrire. Par contre aux USA, au Maroc…c’est open-bar pour tous pour la chloroquine ou son équivalent. Pourquoi avoir tant attendu ? Pour 2 raisons, la première typiquement française : la bureaucratie et les normes. On connait sa posologie pour le paludisme mais pas pour le Covid-19 donc il faut faire des tests malgré l’urgence ; protocole oblige. C’est un peu comme si quelqu’un se noyait et qu’on ne lui jette pas une bouée sous prétexte qu’elle n’est pas homologuée NF Iso 9xxx donc un risque qu’elle ne flotte pas ! On croit rêver ! La seconde raison est typiquement macronienne. Tout est fait pour permettre aux grands groupes pharmaceutiques de trouver un médicament voire un vaccin. Le gouvernement fait tout pour laisser le virus se propager pour laisser aux laboratoires privés le temps de chercher, trouver et après la sortie du médicament : jackpot et retour sur « investissement pour le parti Lrem ». Malheureusement un médecin spécialiste des virus connait un médicament, « tombé dans le domaine public » qui peut faire l’affaire et dont le coût de traitement est de 15E.  Donc on fait traîner, on traîne le médecin dans la boue mais comme ça commence à se voir et les français veulent comprendre, le gouvernement admet que ce médicament peut être efficace et lâche un peu de lest. Le perdant, c’est toujours le français confiné. La minute France-Culture : d’où vient confiné ? Confiné vient du latin « con in fine » ; C’est-à-dire « con à la fin ». Ce qui est bien le cas.

Chronique 128

Neuvième jour au stalag. Il parait, à ce qu’il parait, que votre Président (pas le mien, je n’ai pas voté pour lui) a « causé » hier soir ; pour causer il a causé… beaucoup de dégâts depuis son arrivée. Je ne l’ai pas écouté comme les autres membres du gouvernement, tant leurs discours sont lénifiants et mensongers. On nous parle de guerre mais on attend les armes ; ou plutôt les masques, les respirateurs et tests. Mais ils sont où ? Pourtant il devrait y avoir des tunes dans les caisses de l’Etat. On a en France les taux de prélèvements les plus élevés du monde, et depuis Sarkozy et sa RGPP (poursuivie par ses successeurs) on a diminué le nombre de fonctionnaires avec les conséquences que l’on découvre actuellement avec la crise ; tout cela a généré logiquement des économies (c’était le but pour rester dans les critères européens). Où sont les sous pour acheter des masques ? Ce sont des entreprises privées (Etam, Lacoste…) qui fabriquent des masques pour les hôpitaux. Ce sont des particuliers qui retrouvant des masques du H1N1 les donnent aux hôpitaux… etc. Faute de masques disponibles, on n’a pas généralisé le port à tous les français (pourtant nécessaire et indispensable pour ralentir la progression mais on a, du coup,  préféré le confinement), même les forces de l’ordre avaient pour consigne de ne pas en porter. Résultat : un gendarme décédé du Covid-19.

Puisque tous les établissements scolaires sont fermés, puisque bientôt arrivent les congés de Pâques et que l’on sera probablement hors période de confinement, ne pourrait-on pas supprimer ses vacances et faire reprendre les cours à la place?

Notre ministre des sports (dont le nom est imprononçable et encore plus difficile à écrire) a proposé que le Tour de France 2020 (en juillet) se déroule à huis clos, sans spectateurs le long des routes. Et on fait comment dans la traversée des villes et pour les étapes ? On déplace les habitants pour faire un camp retranché ? On ne manque pas d’idées pour détendre l’atmosphère au gouvernement.

Chronique 127

Huitième jour au stalag. On ne peut plus sortir au-delà d’une heure. Pour cela il faut remplir une  nouvelle feuille de dérogation ; plus longue que l’ancienne. Il y a risque de tendinite du poignet si on la réécrit faute d’une imprimante. Il est vrai que confiné, on s’ennuie et on a tout le temps. On apprend aussi dans ce durcissement des règles de confinement que pour les enterrements pas plus de 10 personnes présentes. Comme me disait hier encore quelqu’un qui a connu la seconde guerre mondiale : « On avait plus de liberté de circuler sous l’occupation ». Encore une chance que ces mesures de confinement ne se soient pas mises en place  en 1789, on aurait risqué une révolution !  Et ce matin, on apprend que Macron va visiter l’HMC de Mulhouse. Quand un tel personnage se déplace, c’est plus de 100 personnes mobilisées sans parler des journalistes et de leurs équipes, des curieux…etc.. On est loin des « pas plus d‘une personne » et « des 10 max pour un enterrement ». Avec ce genre de brassage de populations, il y aura forcément « passation » du virus sauf si… le staff du Président a réussi à se faire tester, ce que le commun des mortels français ne peut faire. Ce qui corroborerait le fait que nos élites politiques aient pu se faire tester à l’insu des citoyens pour qui les tests sont contingentés. Et l’on s’étonne en hauts lieux que les français ne respectent pas le confinement ; quand le chef donne le mauvais exemple…