Chronique 126

Septième jour au stalag. Chaque jour nous apporte son quota de conneries ; normal on est, je le rappelle, en Maconnerie. Ce matin au réveil, on apprend que l’on ne peut sortir pour faire ses courses que pendant 1 heure/jour maximum. Il parait qu’il faut mettre l’heure de départ sur l’auto-autorisation. On apprend aussi que les marchés extérieurs et couverts sont interdits. Du coup, tout le monde va aller au supermarché et se côtoyer et ainsi se transmettre le virus. On apprend aussi que le ministère de la justice va libérer 7000 détenus pour éviter la propagation du virus en prison (moins de promiscuité). Du coup, ils vont se balader et diffuser le virus car on ne peut les tester. Sans oublier la possibilité de reprendre leurs activités délictuelles. Les entreprises de BTP aimeraient arrêter de travailler pour mettre leurs personnels en sécurité. Mais l’Etat insiste pour qu’ils travaillent car c’est bien connu : « Quand le bâtiment va, tout va ! ». Ou plutôt : « Quand le bâtiment va , tout va…. aux partis politiques. » Le BTP est leur bailleur de fonds ; alors moins de bénéfices ou de chiffres d’affaires, c’est des « dons » en moins. Et pendant ce temps, 400 français sur les 130000 bloqués à l’étrangers viennent de rentrer en France sans contrôle sanitaire avec risque de propager le virus (on n’est pas en Chine : voir chronique 122). Au regard de la gestion de crise lamentable du gouvernement, je me demande si l’on ne chercherait pas à maintenir la propagation du virus pour pouvoir mettre de plus en plus de PV pour que l’Etat puisse récupèrer des sous.

Chronique 125

Sixième jour au stalag. Rien de bien nouveau sous le soleil macronien. Toujours les mêmes informations en boucle sur le Coronavirus sur les écrans de télévision, toujours la même communication pour faire croire que l’Etat gère. On attend toujours les masques mais Véran les a vus. Sans doute un remake du « Désert des tartares » ou de « Barbe Bleue » où sœur Anne ne voyait rien venir contrairement à Véran qui lui, voit les masques venir. Il est myope ou alors il a une vue perçante. A ce propos, les entreprises privées fournissent aux personnels de santé leurs masques, il y a même un magasin de bricolage qui a donné à un hôpital ses masques de chantier. Pourtant, ils sont là nous dit le gouvernement. Ce qui est sûr c’est que l’on connait le vrai nom de l’Arlésienne maintenant : c’est Masque !

Hier, dimanche, je voulais aller à la messe mais pas d’office pour cause de Coronavirus. Du coup, les enfants de chœur et leurs parents remercient le Covid-19.

Chronique 124

Cinquième jour au stalag. Comme je l’avais laissé entendre (chronique 120), le couvre-feu est arrivé dans des grandes villes; Macron ne l’a pas décidé c’est à la diligence des maires. Et bientôt le tir à vue !? Dans certains quartiers, cela ne serait pas un mal mais un bien. J’avais dit dans ma chronique 121 qu’il n’aurait pas fallu laisser les parisiens quitter Paris, et bien ça y est ; les premiers cas de contamination sont relevés en Vendée. Merci aux parigots, merci au gouvernement qui est aveugle (comment ne pas avoir prévu cette propagation supplémentaire alors tout le monde la voyait arriver ?). On ne va parler de la propagation dans les banlieues conquis de l’Islam où les vendeurs de drogue avec gants, masques continuent leur travail 24h sur 24 et parfois donnent à leurs clients pour chaque achat un masque. On laisse faire car il y a un risque d’émeutes par contre acheter son pain sans son auto-autorisation coûte 135E ! Mais on est en guerre, et il ne faut pas stigmatiser des populations qui par « besoin » ne respectent pas la loi de confinement, dixit la porte-parole du gouvernement. On croit rêver ! En Italie, le virus progresse sauf en Vénétie parce qu’on teste tout le monde comme en Allemagne. Là-bas, si une personne est suspectée, elle est testée, son entourage aussi, ses voisins, ses commerçants…Tout le monde y passe. En France, on attend. J’ai appris ce matin, qu’un hôpital du Grand-Est n’avait plus d’écouvillons pour les prélèvements ; on n’a déjà pas beaucoup de tests et si en plus on n’a pas le matériel pour les faire…

Chronique 123

Quatrième jour au stalag. Du coup on a le temps de lire la presse via internet. Outre le fait déjà rapporté que Sarkozy et Xavier Bertrand ont décidé de supprimer les stocks stratégiques des masques du Ministère de la Santé, on apprend qu’avec la RGPP, la France ne dispose plus que de 7000 lits de soins intensifs avec assistance respiratoire, quant à l’Italie c’est 5000 et l’Allemagne 25000 lits! Devinez où le virus se propage le plus vite : l’Italie et où il se propage le moins, l’Allemagne. Mais d’après le gouvernement, il n’y a pas aucun rapport. Des jeunes ont été inculpés et mis en examen pour  mise en danger de la vie d’autrui car ils se réunissaient à 5 régulièrement malgré une première contravention. Alors que penser des politiques qui par leurs négligences coupables  ont supprimé les stocks et diminué le nombre de lits créant une propagation du virus. Combien de vies perdues ? Là il y a aussi une mise en danger de la vie d’autrui ; qui va porter plainte et quel procureur osera les mettre en examen ? On apprend aussi que, malgré le manque de masques, le gouvernement a envoyé, mi-février, en Chine 17  tonnes de matériels médicaux (gants, masques…etc) dans le cadre des bonnes relations. On croit rêver. On apprend aussi que des touristes aubois ont réussi à quitter la Tunisie et une fois à Orly à la sortie de l’avion…aucun contrôle sanitaire et aucun contrôle douanier. Combien de cas supplémentaires de coronavirus déclarés ? Pourtant on nous avait promis que les frontières extérieures de l’Europe étaient closes. Apparemment pas pour les échanges aériens ; la Tunisie n’est pas en Europe…quoique dans certains quartiers, on pourrait le penser. Et pendant ce temps, on nous empêche de sortir pour ne pas propager le virus. On apprend aussi qu’en Allemagne tout le monde est testé…sauf les morts. En effet, puisque tout le monde est testé, il n’y a pas de tests au coronavirus post-mortem sur les personnes décédées. Par contre, faute de tests faits sur les vivants  (car la France n’a pas beaucoup de tests); on fait des tests sur  les morts…au lieu de tester la population. Tout cela pour des statistiques. On croit encore rêver. En fait notre gouvernement ne gère que la pénurie : il faut que le nombre de cas ne dépasse pas les 7000 d’où le confinement et le laisser-aller aux frontières. Du coup pour me venger, je me suis fait une ordonnance : un chinois par jour.

Chronique 122

Troisième jour au stalag. Après 2 jours de camp de concentration at home, on découvre la non-préparation de ce confinement, la désorganisation totale de l’Etat, l’inertie du gouvernement. Hier matin, je récupère le papier ad-hoc sur internet pour sortir ; dans la FAQ, un internaute demande si on peut utiliser le format informatique via son téléphone. Réponse d’un gendarme : oui. Super, je fais ainsi. Mais hier sur RTL-Soir, un des invités était le secrétaire d’Etat auprès du Min. de l’Int. qui suite à une question d’un auditeur déclara que seule la version papier était valable, pas celle informatique et que sans imprimante, il suffisait de réécrire le texte sur papier libre. Euh, on peut écrire sur du P-Cul ? Comme cette consigne de confinement emmerde tout le monde, on resterait en harmonie. A priori, même au sein du ministère les consignes différent. Dans la même émission, une assistante maternelle s’étonnait que les consignes reçues du Ministère de la Santé soient en contradiction avec celles reçues du CD de sa commune. Encore des couacs ! Improvisation totale  et ce n’est pas tout. Le gouvernement insiste sur le besoin de laisser circuler les camions qui transportent des denrées de première utilité. Super on ne va pas manquer de légumes ! Sauf que les chauffeurs ne trouvent pas de parkings ouverts ; sur l’autoroute, seuls sont ouverts les parkings avec station essence, sur les nationales les DIR ont fermé les aires d’arrêts et les parkings des restau-routiers, qui doivent rester fermés, sont clôturés. Et comme légalement, ils doivent s’arrêter toutes les 2 heures, il y a  problème. Le gouvernement n’avait pas songé aux besoins des routiers pour travailler en toute légalité. Et les masques ? Ils sont où ? Le gouvernement devait en mettre à disposition des personnels de santé ; car ils leur sont réservés en priorité  car pour les autres français les masques ne sont pas utiles. Pourtant dans les pays d’Asie (Corée, Japon…) où le virus ne se propage pas, tout le monde porte un masque 24h sur 24. Pour nos dirigeants, il n’y a aucun rapport ! L’explication va arriver en fin de chronique, un peu de suspense quoi ! Mulhouse, haut lieu du Coronavirus, a envoyé certains patients à Marseille par avion car plus de places  dans les hôpitaux publics. Or des lits avaient été libérés dans les cliniques privées du Grand-Est pour aider, mais pas possible d’accueillir car…plus de masques en clinique ! Quelques masques arrivent au compte-gouttes chez les praticiens : 18 par semaine. En sachant que le médecin le change toutes les 4 heures, que chaque patient (16 par jour) que reçoit le médecin doit porter un masque et que le médecin exerce 8h par jour, on arrive à 18 masques par jour ! Pourtant le gouvernement nous a assuré avoir des millions de masques. Ils sont où ? Il y a des gens qui les mangent au gouvernement ? L’explication a été donnée ce matin par le gouvernement, un peu gêné, lors des questions hebdomadaires au gouvernement. Les stocks stratégiques du Ministère de la Santé n’ont pas été rechargés par le gouvernement Sarkozy (question d’économies, encore), Hollande n’a pas trouvé utile de le faire donc le gouvernement Macron a suivi. Du coup dans la précipitation, le gouvernement a passé commande de masques rapidement pour que l’on ne s’aperçoive de rien. Comme cela traîne, on empêche les français d’en posséder sous prétexte que cela ne sert à rien et on les réserve aux professionnels de la santé. Et comme ça traîne vraiment trop et que ça commence à se voir, on déstocke les stocks stratégiques du Ministère de la Défense. On aurait pu et du le faire plus tôt si on n’avait pas essayé de cacher la vérité aux français. Du coup combien de contaminés supplémentaires par mensonges ? On apprend aussi ce midi, que des avions avaient, la semaine dernière, rapatrié plusieurs centaines de personnes, des touristes bloqués. Et ils sont où maintenant, ces porteurs potentiels du virus ? Pas en quarantaine, mais juste confinés avec leurs proches au risque de les contaminer? Et quand on pense qu’il y en a encore 4000 en Tunisie, Maroc, Sénégal… Rien n’est prévu pour les mettre en quarantaine dans des sites clos avec interdiction de sortir. En Chine, tout chinois revenant d’un pays étrangers est confiné dans des appartements, des maisons avec interdiction formelle de sortir ; 3 repas par jour leur sont apportés et ce « séjour » est facturé l’équivalent de plus de 100E , pour les  dissuader de revenir tant que la pandémie ne serait pas terminée. Tout cela pour éviter l’apport de nouveaux cas. A quand les mêmes mesures en France ? Aussi des questions se posent : comment le Ministère des Affaires Etrangères a pu laisser des français partir faire du tourisme à l’étranger en pleine pandémie. Pourquoi les agences de voyages n’ont pas annulé ces séjours ? Tout simplement pour le fric ! Se pose aussi le problème des tests. Pourquoi ne teste-t-on pas  la population, comme l’Organisation mondiale de la Santé le conseille ? L’Allemagne le fait depuis le début.  Ainsi on pourrait suivre l’évolution de l’épidémie et permettre de connaître les gens qui sont atteints et ainsi de protéger leurs proches et le reste de la population. Mais cela a un coût que l’Etat ne veut pas assumer, il préfère cloîtrer les gens, leur mettre des PV et promettre des milliards d’aides. C’est tout de même étrange de trouver des milliards pour sauver l’économie mais rechigner pour quelques  millions d’Euros pour sauver des vies et rendre le quotidien de chacun meilleur (moins de confinement).

Chronique 121

Deuxième jour au stalag. Ca y est, le PV pour circulation non autorisée est passé ce matin à 135E  au lieu de 38E ! Attention, bientôt on va passer au couvre-feu avec tir, je vous le dis (voir Chronique 120). Madame BUZIN, alors ministre de la Santé,  a dit avoir prévenu le gouvernement très tôt du danger cette épidémie et qu’il fallait prendre des mesures rapidement. Immédiatement le 1er Sinistre lui a répondu que tout avait été fait en fonction des rapports du Comité Scientifique qui était la référence en la matière, comité Théodule dont j’ai parlé dans la Chronique 120. Le Président de ce Comité a avoué, ce matin, avoir sous-estimé la propagation du virus car le modèle mathématique utilisé pour suivre et prévoir l’évolution le sous-estimait ! Notre vie dépend donc d’un logiciel mathématique, créé par je ne sais qui, au détriment de la logique, du bon sens et de l’intelligence : plus de rationnel ! C’est ça, la gestion de la France par Macron !  Gestion au jour le jour sans réfléchir : un exemple. Lundi soir Macron nous assomme avec son long trop discours pour nous dire que l’on sera cloîtré chez soi à partir de mardi midi. Et là malgré l’interdiction de réunir plus de 100 personnes, on a vu des foules de milliers de personnes se ruer avec leur famille vers les gares parisiennes pour fuir la capitale et partir vers l’Ouest, le Sud, le Sud-ouest pour rejoindre la famille. Autant vivre à l’air pur qu’entre 4 murs. Cette fuite des parisiens ne peut qu’accélérer la propagation du virus vers des personnes, des zones géographiques non encore touchées. Pourquoi ne pas avoir interdit la vente des billets et fermé les gares pour les départs avant l’allocution? Se sont donc côtoyées des personnes porteuses du virus avec des personnes saines qui vont être contaminées (voir l’exemple de Mulhouse et la réunion de l’Eglise Evangéliste). Autre exemple, ce matin, il a été demandé aux français de ne plus appeler le SAMU (le 15) contrairement a ce qu’avait demandé le gouvernement au début de la crise mais d’appeler son médecin référent et après traitement seulement le SAMU si les symptômes persistent. En effet, le 15 ne peut plus répondre rapidement aux demandes d’intervention pour des AVC, des crises cardiaques ; il se passe parfois plus d’1/2h avant l’intervention. Je l’avais dit dans une chronique précédente que le SAMU serait débordé : mais cela n’a pas effleuré le gouvernement. Normal, il ne lit pas mes chroniques mais les courbes mathématiques. A quand  les marcs de café ?

Une petite question pour faire travailler vos petites cellules grises. Des policiers-gendarmes vous contrôlent même pour traverser la rue pour acheter votre pain et journal. 135E d’amende si vous n’avez pas fait la déclaration de sortie de chez vous. Et dans les territoires perdus de la République où l’Etat n’existe plus, il y a des contrôles ? J’attends une réponse …M. Castaner.  

Autre petite question. L’Etat prévoit de débourser des milliards d’Euros pour soutenir l’économie. Comment a-t-il trouvé l’argent qui hier manquait pour acheter des masques et des aides respiratoires ? Ce matin des pharmaciens, des médecins n’avaient toujours pas de masques et des services hospitaliers manquaient d’appareils respiratoires. S’il y a des sous pourquoi avoir attendu si longtemps pour commander du matériel (on savait depuis au moins octobre 2019 que quelque chose de grave commençait à sévir en Chine : voir une de mes chroniques) ?

Chronique 120

Adolf-Erdogan  Macron a condamné les français à être consignés parce que l’on était en guerre (elle a été courte) et qu’on l’a rapidement perdue. On est comme dans le feuilleton « Stalag13 » ; la seule différence est que si l’on sort, on a une amende de 38 Euro au lieu d’une balle. Quoique ça peut venir… En effet Macron, tel un Ponce-Pilate, ne décide des actions qu’en fonction de l’avis d’un Comité Scientifique avec à sa tête un vieux…(ici le mot est un nom commun ; en privé c’est un épithète accompagnant un nom qui commence par un C.) de 71 ans. C’est ce groupe, qui à 3 jours d’intervalle, a donné 2 avis différents ; sans doute les mêmes scientifiques qui ont traité de Tchernobyl. De là à penser qu’il demanderait  un couvre-feu… Comment en est-on arrivé là ? Tout simplement, dixit les responsables médicaux, parce que lors du pic à venir du virus, la capacité (humaine, matérielle…) des hôpitaux serait mise à mal  parce que l’on a supprimé des lits, des médecins, des infirmières et fermé des hôpitaux dans le cadre de la RGPP de Sarkozy, poursuivie par Hollande et augmentée par Macron (voir les grèves des blouses blanches fin 2019). Mais il fallait diminuer le nombre de fonctionnaires pour faire des économies et rester  dans les clous du 3%.  Du coup, les hôpitaux travaillant en flux tendu ne pourront pas accueillir tout le monde, contrairement à ce qui était encore faisable il y a 10 ans; en Alsace on met même en place des Hôpitaux Militaires de Campagne. Donc on est puni par des hommes politiques incompétents qui ont détruit le service public et qui n’ont pas su nous protéger contre la propagation du virus (voir mes autres chroniques). Et pendant ce temps, nos frontières sont toujours ouvertes aux européens, seules les frontières  externes de l’Europe sont closes. Et quand on pense, qu’à chaque élection, ils nous demandent de leur renouveler notre confiance. Je ne suis pas rancunier mais j’ai bonne mémoire!

Chronique 119

Aujourd’hui premier tour des élections municipales (pour S.G. cela aurait pu s’appeler érections municipales). Comme aurait pu le dire De Gaulle : « Français, veautez ! ».

Macron, sous les conseils avisés des meilleurs spécialistes, a décidé qu’à partir de 00h00 ce matin, tous les bars, restaurants, discothèques, cinémas et commerces non indispensables seront fermés jusqu’à nouvel ordre. Mais attention, le regroupement dans un bureau de vote pour voter, pour assister au dépouillement est maintenu. Quand on pense que dans certains restaurants, il y a moins de monde que dans un bureau de vote… Le premier ministre, le responsable des Hôpitaux de Paris… ont expliqué que la multiplication des cas était du à l’incivisme des français qui continuaient à se regrouper malgré les interdictions. Donc il fallait agir vite. La faute à qui surtout ? A l’Etat qui met des normes de réunions sans contraintes (contrairement à l’Italie : 35 Euros d’amende par personne) : exemple la tenue d’une manifestation de plus de 4000  personnes autour du stade lors de la victoire du PSG devant Dortmund. Le Préfet a laissé pour ne pas faire de vagues mais a laissé du coup se propager potentiellement le virus. Pourquoi avoir attendu dimanche 15/03 pour fermer les stations de ski ? C’était des lieux pourvoyeur de microbes : confinement dans des discothèques surpeuplées, queues (Ah ! Bonjour Monsieur S.G.) aux télésièges, promiscuité sur ces télésièges…etc. On a laissé faire pour des questions business et là on ferme tout d’un coup, ben oui les congés scolaires sont terminés. Et toujours pas de blocages aux frontières contrairement dans les autres pays. « Amis Coronavirusés, venez, venez vous êtes chez vous, pardon chez nous ! » On peut être rassuré, on veille sur nous !

Chronique 118

Hier 12 mars, le Président a parlé, l’air grave. Il faut faire bloc devant l’avancée du Coronavirus. On attendait un homme de guerre, on a eu l’homme de guère. Pas de mesures pour protéger le peuple, juste le minimum pour faire croire que l’Etat est là pour protéger ses sujets. Alors que les USA interdisent l’entrée aux frontières des Européens, que l’Argentine ferme ses frontières aériennes, que l’Arabie Saoudite interdit l’entrée de tous les pèlerins musulmans étrangers, que l’Allemagne, sans concertation avec l’UE au grand dam de la préfète du Gand-Est, contrôle depuis hier tous les passagers des véhicules sortant de France et donc entrant en « Teutonie » pour vérifier s’ils sont  fiévreux ou pas, que la Finlande va fermer ses frontières, la France pour protéger ses citoyens ferment … les écoles, les collèges, les lycées, les universités pour un certain temps ! Pour info, les cours avaient repris seulement depuis lundi 9 mars. En toute intelligence on aurait pu dire aux parents qu’au retour des congés de Printemps, les écoles ne rouvriraient pas avant plusieurs semaines : ce qui aurait permis aux parents de prévoir. Donc concrètement avec ses mesurettes, on ne fait que traiter les cas existants en France mais on laisse tranquillement rentrer les virus. Il fallait fermer les frontières aériennes, maritimes, terrestres aux humains.  Par exemple, un transport de fruits espagnols pour Rungis arrivant à la frontière, s’arrête et laisse sa remorque qui est reprise par un tracteur conduit par un français. Comment peut-on protéger les français si on laisse rentrer des gens contagieux ? Idem pour les passagers aériens, même français ; ils ne reviendront que plus tard sauf retour par avion sanitaire. C’est drastique mais si on voulait limiter dans le temps la crise, il aurait fallu des gestes forts. Revenons un peu en arrière, dans sa logique, de ne pas vexer, le gouvernement avait décidé de limiter les réunions publiques à 5000 personnes car à 5000 pas de diffusion du virus, mais c’est bien sûr, mais à 5001 : DANGER ! Devant la propagation, il fut décidé de ne réunir que 3000 personnes maximum. Mais le virus, n’écoutant rien, s’est tout de même propagé  et l’Etat décida de limiter le nombre à 1000 personnes : là pas de doute, la propagation ne pouvait exister. Ben si ! Du coup, plus de réunions de plus de 100 personnes et spectacles sportifs à huis clos. Pourquoi 100 ? C’est pour ralentir la propagation du virus (dixit Matignon). Comme s’il fallait être nombreux pour propager le virus. Souvenez-vous comment le virus a touché une station de sport d’hiver : un anglais venant d’Asie à transité par les Pays-Bas et est venue en France retrouver ses amis au ski. Pas de contrôle et hop toute une station touchée. L’exemple même de l’utilité de fermer les frontières sinon continuité de la propagation sans contrôle : période d’incubation longue 14 jours. En fait ces mesures légères prises, ne seraient-elles pas prises parce que le Français est de meilleur constitution que les autres européens ou parce qu’on le prend pour un con ? La question est posée : vous avez 3 heures.

Les instances du football ont annulé tous les matchs de Ligue 1 et ligue 2 jusqu’à nouvel ordre. Le temps de réfléchir sur l’avenir du championnat 2019-2020 : on arrête tout (mais à quelle date?) et on décide en fonction du classement qui monte, qui descend, qui va en coupe d’Europe… ou on continue à huis clos ou on fait de l’année 2019-2020 une année blanche (pas eu de championnat) et on recommence 2020-2021 avec les mêmes. Ca carbure là-haut ! Ca fait peur !

Chronique 117

« Le Corona-virus est là », « le Corona-virus est là » : on croirait une pub pour des dragées chocolatées colorées. Il est partout dans les média ; tous les autres sujets sont occultés en particuliers ceux qui pourraient générer des passions, des débats juste avant les élections. De toute façon les réunions de plus de 1000 personnes sont interdites; cela évite d’entendre des conneries. Donc aux oubliettes le 49-3, les retraites, le face à face des syriens avec les grecs. Ces derniers n’ont pas l’habitude, ils attendent qu’ils se retournent… vers la Turquie!? Aux oubliettes la dissolution de l’Observatoire Nationale de la Délinquance décidée par Matignon (comme ça plus de références sur les crimes et délits). On profite pour faire passer des mesures impopulaires (j’en ai d’autres) mais couvertes par l’information du CoVid19. D’ailleurs je me demande, si malgré ce battage médiatique, « Le Corona-virus » passera devant « Canicule 2003 » au Box-Office. Au niveau gestion, c’est comme le reste, au jour le jour sans vision. Exemples : Dans le Haut-Rhin, les maires célèbrent des mariages avec tous les invités tandis que dans l’Oise, les maires ne les célèbrent qu’avec les mariés et juste les témoins. En Bretagne (dans le Morbihan), il y a des cas et malgré tout, des joyeux drilles ont organisé une réunion de personnes (2300) déguisées en Schtroumf pour être dans le Livre des Records ! Evidemment les Bourses baissent. Tant pis ! Les traders n’ont qu’à porter des slips plutôt que des caleçons.