Benjamin Griveaux hors course, il faut le remplacer rapidement. On aurait pu penser que, par ce coup du sort, Macron accepte de laisser Villany mener la bataille de Paris. Mais la noblesse d’âme n’existe pas chez Macron, fier, hautain et méprisant. Du coup il faut un représentant LRem absolument, un pur macroniste, un « Godillot » qui ne pense pas autrement que ce que pense le chef ! Il aurait pu choisir un député de Paris mais il est inconnu nationalement et internationalement. Par contre un ministre, lui est connu, théoriquement parce que dans les faits… ; on le voit dans les magazines, à la télévision, sur les ondes radios…etc. « Paris valant bien une messe ! » à une époque où l’on avait encore de l’honneur, « Paris vaut bien un ministre ! » Car on n’attire pas le bobo parisien (peut-être est-ce un pléonasme d’ailleurs) avec du vinaigre, il faut du people, du connu. D’où un ministre mais lequel ? Il ne faut pas affaiblir le gouvernement en ces temps difficiles : retraite, pandémie, grèves… alors un ministre n’ayant aucun dossier important en cours fera l’affaire. And the winner is …….. « Mme Buzin » ! Vous ne rêvez pas, c’est la ministre la plus surbookée (elle l’a dit ) avec les dossiers à traiter sur l’hôpital, la retraite et l’épidémie nationale et internationale du corona-virus ! Et hier (17/02) arrivait devant l’assemblée le projet de loi sur les retraites et elle devait le présenter aux députés ; mais elle était nommé tête de liste pour les municipales ce même jour. On aurait pu supposer que son secrétaire d’Etat, qui était au courant des dossiers, la remplace. Trop simple ; Macron a choisi un député inconnu, médecin, pour être ministre de suite et présenter le même jour le dossier. Dossier qu’il ne connait pas ; on a du, sans doute, lui faire des fiches à lire bêtement sans comprendre. Pourtant, c’est un projet de loi concernant tout le monde et rejeté par les français qui aurait mérité d’être traité par des interlocuteurs compétents. Et bien non ! Comme si la retraite des français était secondaire par rapport à la conquête de Paris. Le gouvernement a privilégier le local (Paris) à la France profonde, la France périphérique, la France oubliée ; cette France qui «fument des clopes et roule en diésel» comme le disait d’une manière méprisante feu-Griveaux.
En politique en France, on n’est jamais mort ; ce n’est pas comme dans les autres pays (du Nord ou anglo-saxons par exemple) où après un échec ou une condamnation on retourne dans son foyer. On note par ordre alphabétique le retour de Sarkozy (celui de la RGPP qui plombe tous les services de l’Etat, l’inventeur de l’anarchie en Lybie avec BHL en guest-star …etc) et celui de Carignon l’ancien maire de Grenoble emprisonné quelques années pour délits durant son mandat qui brigue de nouveau la mairie de Grenoble. Ah bon ? Je pensais qu’il avait tout pris la dernière fois !