Chronique 109

Après avoir caressé dans le sens du poil une grande partie des catégories d’électeurs pour qu’ils n’oublient pas de voter pour la liste LRem aux prochaines élections, il manquait au Président  les français qui se sentent attirés par le vote RN. A Mulhouse, Macron allait faire un acte fort. La France s’attendait des paroles guerrières et des actes à venir pour lutter contre les ghettos, le communautarisme et reconquérir les territoires perdus de la république, conquis de l’Islam (références à des ouvrages parus récemment). La montagne accoucha d’une souris : le mot le plus fort pour marquer les esprits fut « Séparatisme » ; il faut lutter contre le séparatisme musulman. Voilà à quoi se résument les problèmes des banlieues. Aux dires des spécialistes, des politologues,  Macron a réfléchi pendant 2 mois, a consulté des universitaires, ses conseillers pour trouver un mot flou, générique ne blessant personne. Il en est sorti « le séparatisme ».  Pour bien comprendre, définition de séparatisme : «  Secte qui s’est élevée contre l’Eglise anglicane et est devenue enfin à l’indépendantisme » (Dictionnaire de Trévoux : vers 1761-18^ème siècle), « Mouvement, tendance des habitants d’un territoire désireux de LE séparer de l’Etat dont il fait partie. » (Dictionnaire Petit Larousse année 2000). On pense tout de suite aux Corses, Basques ou Bretons désireux de conserver leurs us et coutumes séculaires, de vivre entre eux pour perpétrer les rites qui appartenaient à leurs ancêtres et sur leur territoire bien défini. Aucune ingérence dans l’Etat pour le changer ; seulement un « Laissez nous vivre notre vie économique, sociale, culturelle héritée de nos ancêtres dans notre province, loin des diktats parisiens ». On est donc, si je crois ce que dit le Président, devant un groupe partageant les mêmes idées, mais ne se reconnaissant pas dans l’Etat français, qui voudrait faire sécession et transformer leur quartier en un petit état (ou une Principauté) indépendant de la République Française. On en est loin ! Certes, ces quartiers sont des ghettos où tout ce qui représente l’Etat n’est pas admis mais les « leaders » de ces quartiers ne veulent pas l’indépendance mais « coraniser »  la France pour que la loi civile et laïque française ne fasse plus… la loi mais que ce soit la loi religieuse qui soit reconnue (loi islamique issue du Coran) en France. Comment en est-on arrivé là ? Par lâcheté de certains maires (de gauche principalement) qui ayant perdu leurs électorats traditionnels (ouvriers, salariés…) au profit du FN, ont fait alliance avec la mouvance islamiste pour obtenir son électorat pour être réélus.  Mal leur en a pris car maintenant, en remerciements ( ?),  ces soutiens présentent des listes communautaristes. Qui joue avec le feu…. !