Cinquième jour au stalag. Comme je l’avais laissé entendre (chronique 120), le couvre-feu est arrivé dans des grandes villes; Macron ne l’a pas décidé c’est à la diligence des maires. Et bientôt le tir à vue !? Dans certains quartiers, cela ne serait pas un mal mais un bien. J’avais dit dans ma chronique 121 qu’il n’aurait pas fallu laisser les parisiens quitter Paris, et bien ça y est ; les premiers cas de contamination sont relevés en Vendée. Merci aux parigots, merci au gouvernement qui est aveugle (comment ne pas avoir prévu cette propagation supplémentaire alors tout le monde la voyait arriver ?). On ne va parler de la propagation dans les banlieues conquis de l’Islam où les vendeurs de drogue avec gants, masques continuent leur travail 24h sur 24 et parfois donnent à leurs clients pour chaque achat un masque. On laisse faire car il y a un risque d’émeutes par contre acheter son pain sans son auto-autorisation coûte 135E ! Mais on est en guerre, et il ne faut pas stigmatiser des populations qui par « besoin » ne respectent pas la loi de confinement, dixit la porte-parole du gouvernement. On croit rêver ! En Italie, le virus progresse sauf en Vénétie parce qu’on teste tout le monde comme en Allemagne. Là-bas, si une personne est suspectée, elle est testée, son entourage aussi, ses voisins, ses commerçants…Tout le monde y passe. En France, on attend. J’ai appris ce matin, qu’un hôpital du Grand-Est n’avait plus d’écouvillons pour les prélèvements ; on n’a déjà pas beaucoup de tests et si en plus on n’a pas le matériel pour les faire…