Dix-septième jour au stalag. On nous pique toujours nos masques sur les tarmacs chinois sans déclencher l’ire du gouvernement. Dans les quartiers perdus de la république, aucun respect des consignes lors des achats dans les supermarchés. On y voit des familles entières faire les courses (papa, maman, enfants généralement plus de 3; ils font de l’élevage à ce niveau) sans contrôle alors que dans le quartier voisinant, pas encore coranisé, on rentre un par un chez le boulanger ou l’épicier. Mais Castaner a demandé de fermer les yeux sur ce comportement dans certaines banlieues pour ne pas déclencher des émeutes que ne pourraient pas maîtriser les forces de l’ordre. On meurt dans les EHPAD et le gouvernement s’en moque (on ne compte pas les décès pour les statistiques). Une amie avec masque s’est fait contrôler par des gendarmes sans masque ; elle s’est inquiétée car ils auraient pu transmettre le virus. La femme-gendarme lui a répondu que la brigade avait des masques mais qu’il leur était interdit (toujours Castaner) d’en porter lors des contrôles pour ne faire peur aux gens (sic) ! J’ai des amies infirmières qui œuvrent dans des cliniques privées. Des lits sont libres pour accueillir les patients contaminés. Or l’Etat refuse le transfert et préfère utiliser des TGV ou des avions pour déplacer les malades ; tout simplement parce qu’en France, pays plombé par la bureaucratie, on ne peut transférer des malades du service public vers le service privé, sans négocier une convention. On parle argent aussi, mais une clinique privée va facturer plus cher les jours de soin alors l’Etat refuse. Pourtant Macron avait dit que sauver des vies n’avait pas de prix. Parmi mes relations amicale, je connais une vétérinaire ; elle m’adit que les laboratoires de biologie animale pouvait faire les tests sur le Covid-19 car ils le font sur des virus équivalents (fièvre porcine, grippe aviaire…). L’Etat par son ministre de la Santé a refusé l’aide sous prétexte qu’on ne mélange pas les laboratoires de biologie animale avec les laboratoires de biologie humaine. Pourtant on est en guerre et on a les armes et on refuse de les utiliser pour des questions de procédures, de bureaucratie… La fin justifie les moyens. Non !? On voudrait propager le virus le plus longtemps possible que le gouvernement ne s’y prendrait pas autrement. Ou alors, il attend d’avoir le quota de personnes âgées décédées pour éviter la réforme des retraites (rappel pour équilibrer les comptes soit on augmente les cotisations, soit on augmente la durée de cotisation soit on diminue le nombre de récipiendaires). L’Etat a choisi : on élimine le maximum de seniors ; cela ne peut pas être autre chose, on n’applique même pas le Plan de Prévention de pandémie grippale (chronique 132).
Du vécu : dans une FAQ sur le Facebook d’un Conseil Départemental une dame demandait comment faire pour avoir le document pour sortir ? La réponse du CD fut :« Des feuilles sont disponibles au CD et dans certains magasins ». Donc pour avoir les feuilles pour sortir, il faut sortir mais pour sortir, il avoir les feuilles….La logique de nos politiques est sidérante ; toujours loin de leurs électeurs !
Puisqu’il y a confinement, les prostituées ne restent plus dehors. Du coup, c’est le retour des maisons closes.