Chronique 154

44^ième jour au stalag et enfin des nouvelles de Madame Macron (tout va bien) et de Kim-Jong-Un. Je suis rassuré quoique pour Kim-Jong-Un, le mensonge d’Etat étant constitutionnel en Corée du nord…Un peu comme en France au sujet de la gestion du Covid-19. D’ailleurs, ce virus porte bien sont nom, on devrait d’ailleurs l’écrire COVIDE-19 tellement il a vidé les stades, les musées, les salles de spectacles, les salons de coiffure, les magasins (sauf les supermarchés)…etc. D’ailleurs à ce sujet, on peut s’étonner que  ces magasins puissent disposer pour le déconfinement de centaines de millions de masques (modèle tout venant et chirurgical) alors que des professionnels de la santé n’en ont toujours pas et que l’Etat via l’ARS leur en donne au compte goutte sur justification de l’utilisation. Dans un état de droit, il y aurait eu une réquisition au profit des personnels de santé car cela sent la spéculation financière voire des sanctions car faute de masques (accumulés par les centrales d’achat qui achetaient tous les stocks mondiaux disponibles pour leurs magasins), des personnes ont été contaminées et sont décédés. Encore le business! (Ndr: Pour mieux comprendre voir le message-coup de gueule du Président de l’Ordre des Pharmaciens). Mais le gouvernement laisse faire. Et pour cause, il a participé à cette razzia (Bercy ayant fait jouer ses réseaux) et sans oublier que cette vente va rapporter plus que la réquisition: l’apport de TVA de 20% sur des centaines de millions de masques n’est pas négligeable en ces temps difficiles pour le budget. Il faut aussi se rappeler que ces enseignes sont les bailleurs de fonds des partis politiques et que l’on va avoir des élections bientôt donc que peuvent représenter quelques morts supplémentaires face aux milliards nécessaires aux campagnes électorales. Je vous avais parlé des Grands Comiques de l’Etat (chronique 152), on en a eu encore un exemple avec la carte du déconfinement publiée par le gouvernement : critères qui changent, utilité douteuse et surtout des erreurs dès la première parution. Comment faire confiance à cette carte et à ceux qui la remplissent? Pauvre France livrée à des amateurs; on la croirait gérée par un club de copains, qui ne se partage pas que le pain…