Chronique 155

46^ième jour au stalag. On approche de la date du déconfinement le 11…mais (déjà fait mais je l’aime bien). On continue via une carte à 3 couleurs de gérer la crise, pas du Covid-19, mais celle de pénurie de masques (pour les soignants et les professionnels), de lits de réanimation…etc. Pour faire oublier leur incompétence, nos dirigeants ont inventé une carte à 3 couleurs (qui passera à 2 : il fallait y penser). C’est une carte comme celle de Météo-France pour la vigilance pour la protection des biens et des personnes mais dans ce cas c’est juste pour faire croire aux naïfs que le gouvernement a pris le dossier à bras le corps. Encore une usine à gaz où même ceux qui l’ont créée se trompe en confondant les valeurs régionales et départementales. Au moment du déconfinement, je ne pourrai, comme citoyen français, sortir que dans un rayon de 100km sinon contravention de 135 EURO. Il n’y a qu’en France que l’on voit cela : un papier pour justifier de ses sorties. Le but étant comme d’habitude de culpabiliser les gens pour leur soutirer de l’argent ; on a déjà vu cela avec les lois sur l’écologie. Le plus drôle, c’est qu’avec le déconfinement, tout étranger de l’UE y compris les Anglais pourra venir en France sans contrôle sanitaire ni quarantaine. C’est-à-dire, un londonien, porteur ou non du virus, ayant une résidence secondaire dans le Périgord (comme beaucoup trop d’anglais), pourra traverser la France pour s’y rendre mais on interdira, par exemple, aux parisiens d’aller en Normandie. Quel est ce pays où le gouvernement oppresse son peuple par des lois qui ne sont pas applicables aux étrangers de passage ou sédentaires (dans les quartiers perdus de la république pour reprendre le titre d’un livre). C’est la France ! Et on n’a même pas le droit d’avoir nos retransmissions sportives à la télévision : tout à été supprimé. Pourtant en Allemagne le championnat de football, par exemple, reprend, certes à huis clos, mais c’est retransmis à la télévision et les droits tombent dans les escarcelles des clubs (voir autre chronique sur les conséquences pour les clubs d’avoir arrêté le championnat de Ligue1 et Ligue2).