Dimanche, Macron a parlé et je l’ai écouté. C’est sans doute pour cela que le temps est plus frais que la normale. Comme prévu c’était « Bla, bla, bla… ».Tous les partis ont eu droit à leur minute macronienne. Tantôt de droite, tantôt de gauche, tantôt d’extrême droite, tantôt d’extrême gauche, tantôt du centre, Macron a balayé à 360° tous les sujets. Reprise de l’école pour tous le 22 juin mais pas encore de nouveau protocole défini. Il a dit aussi : « Travailler et produire d’avantage pour relancer l’économie »; d’accord mais que penser de Peugeot qui pour la réouverture de ses usines embauche des intérimaires polonais au lieu de français? Il paraîtrait, à ce qu’il paraît, que c’est au nom de la solidarité européenne (version officielle pour le public, la vraie n’étant pas avouable faisant référence à du communautarisme). Je pense qu’on a assez donné pour l’Europe en maintenant nos frontières ouvertes alors que d’autres pays les fermaient, devenant ainsi le pays le plus touché par le virus. Macron a aussi dit tout  le contraire de ce qu’il avait demandé à son ministre de l’intérieur de dire sur les violences policières. On est passé de Jupiter au début du quinquennat, à Ponce Pilate pendant l’épidémie et maintenant on a Janus!

A Dijon, il y a des heurts entre communautés (Maghreb- Tchétchénie : on n’a pas encore le score) pour le contrôle de territoires sur fond de trafic de drogue. Ce qui est drôle c’est que cela se passe dans une ville de gauche ; la gauche réputée pour rénover les quartiers pauvres, vouloir régulariser les sans-papier, naturaliser à tour de bras …en un mot faire du social à grand échelle pour les plus démunis et les immigrés. Et c’est là, que se produisent les émeutes les plus violentes. Avouez que c’est étrange comme remerciement. C’est comme pour la bavure à Minneapolis, c’est une ville démocrate ; démocrates qui soutiennent, les minorités qui elles, ne profitent pas du système. Et les émeutes les plus fortes contre la Police municipale, se sont déroulées … dans des villes démocrates. Aucune reconnaissance! Pour en revenir à Dijon, le maire socialiste s’est plaint du manque d’effectif policier et que la police du Renseignement Intérieur n’avait rien vu venir. C’est courageux de dire cela quand la gauche au pouvoir (Hollande, pas le pays mais le socialiste à la teinture motorisé) a poursuivi la politique de Sarkozy sur la diminution du nombre de fonctionnaires donc des effectifs de Police. C’est un juste retour du bâton : vous n’avez qu’à vous en prendre à votre parti et à vous-même. Juste pour mémoire pour le maire de Dijon, si le Renseignement Intérieur n’a pas eu le temps de prévoir les émeutes inter communautés à Dijon (faute de personnels), il avait pourtant averti le gouvernement, il y a un an ou deux, d’ un risque, dans les banlieues perdues de la République, de guérilla entre communautés. Personne n’a écouté ; quand je vous dis que des décervelés nous gèrent.