Avant la COVID-19, le chômage baissait. Pendant la pandémie le chômage augmenta. Après le chômage diminua sans pour autant atteindre le niveau d’avant la COVID-19. Ce fut l’euphorie dans les rangs du gouvernement. Il faut relativiser néanmoins car l’embauche se fait sur des contrats à durée déterminée juste pour la reprise du travail car on ne connait pas le rebond économique. De plus les licenciements liés au COVID ( Camaïeu, La Hall, Air-France…etc) ne se verront qu’en fin d’année. On apprend, suite à la demande de masques par des associations d’aide aux plus démunis, que 7 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. On devrait utiliser cet indice car il reflète mieux la réalité de la société. Il existe donc des travailleurs n’arrivant pas à joindre les 2 bouts et pourtant ils ne sont pas au chômage. Mais il est plus facile de bidouiller les comptes du chômage.
Des tirs ont eu lieu à Nice, règlements de compte entre trafiquants de drogue. Emotion au sein des politiques. D’où l’augmentation des effectifs et des moyens policiers (d’Etat ou municipaux). Le problème est que la Police fait son travail mais la Justice n’applique pas la loi ; seul un rappel à l’ordre est la sentence du tribunal. Un sentiment d’impunité se crée. On a atteint un tel niveau de ras-le-bol des citoyens qu’ils se débrouillent seuls pour « faire leur justice » dans le calme. Le calme peut-être avant la tempête. En effet dans le 9-3 (comme disent les jeunes qui ne savent pas compter au-delà de 10), les locataires d’une Cité ont signé un « pacte » avec les dealers. Du coup il n’y a plus de nuisances dans les entrées d’immeubles. Comme disent les habitants qui, du coup, les laissent faire leur business : « On s’en fiche de ce qu’ils font, on veut juste qu’ils le fassent dehors » (Référence « Le Parisien » du 20/07). On croit rêver: les citoyens négocient leur tranquillité, la justice ne faisant rien. Stupéfiant non? Je ne sais pas si ces citoyens et citoyennes seront considérés comme des héros ou héroïnes pour les générations futures mais ce qui est certain c’est qu’autrefois la justice protégeait le citoyen contre le délinquant et maintenant la justice protège le délinquant de la socèté.
Ca y est les écolos font leur show au gouvernement. La ministre de l’Ecologie a frappé. Plus de terrasses chauffées cet hiver. Elles avaient été crées pour permettre aux fumeurs de s’intoxiquer sans enfumer leurs voisins non fumeurs. Alors que les restaurants et bars ont été fermés pendant 3 mois donc aucune recette (dans un restaurant, c’est un comble), on va les priver d’une partie de leur clientèle, celle des fumeurs, donc d’une partie de leurs revenus. Du coup, il y aura un manque à gagner pour les gérants. On ne pourra pas remettre les tables en terrasse à l’intérieur à cause de la distanciation et on voit mal les fumeurs dehors emmitouflés avec bonnets, gants pour manger un homard, des huitres ou autres choses. Qu’ils sont drôles ou pathétiques nos écolos. Sans parler de la secrétaire d’Etat auprès de la Ministre de l’Ecologie qui écologiste dans l’âme voulait interdire immédiatement le Glyphosate, et devenu député LRem de St Dizier a voté pour le maintien pour quelques années encore. Et pour la remercier, Macron la nomme secrétaire d’Etat. Que c’est moche un écologiste qui devient « politique ». Pour mémoire pour les écolos qui liraient ma chronique, la Politique est l’art de gérer la cité (en Grec) et non l’art de retourner sa veste, nommé aussi « Art Bayrou ».