Chronique 207

On ne sait pas, on ne sait plus, on n’y comprend plus rien. On nous parle d’une seconde (du moins on espère que ce n’est pas en fait la deuxième) vague plus forte que la première qui nous avait condamnés à un confinement chèrement payés par de nombreux corps de métiers. On voit des métiers interdits d’être exercés pour des raisons sanitaires entraînant chômage, faillites … etc lors de la première vague qui maintenant ne sont plus propagateurs du virus. Quel changement! Sans doute le Retex? En tout cas ils ont servi de cobayes à leur insu. On parle toujours de masques, de distanciation. Et pourtant, on voit dans les lycées aucune distanciation à la cantine, lors des changements de classe (parce que les élèves eux changent de classes pas les professeurs). Je connais des parents qui ont protesté auprès du proviseur du lycée de leur fille et de la mairie pour que la distanciation soit mise en pratique. Elle fut appliquée à la rentrée des vacances de la Toussaint au niveau des cantines seulement: début des repas à 11h00 avec 2 services et séparation entre les convives. Il était temps, toujours un métro de retard par rapport au virus. Pas de prise d’initiative, je pensais que  les proviseurs étaient Bac+5 mais c’est plutôt Bac-5. En fait après renseignement, ils attendent les ordres d’en haut c’est la procédure (Rappel: on est en France pays des normes inutiles). Donc le proviseur fait remonter à l’inspecteur, qui fait remonter au recteur ou à la rectrice qui, elle, prend sa plus belle plume pour écrire au ministère pour prendre les ordres. On a vu, dans les cours des établissements scolaires pour l’hommage au professeur d’histoire assassiné, des profs et des élèves côte à côte parfois sans masque.  On a vu une centaine de personnes avec Macron en guest-star pour l’hommage aux 3 personnes assassinées de Nice. Bien qu’espacées, elles se sont rencontrées auparavant, sur le parking et lors de l’attente pour le positionnement. Idem pour l’hommage à Colombey-les-2-Eglises pour De Gaulle toujours avec en guest-star Macron. Un huis clos avec juste les proches suffisait. Alors la COVID (ou le COVID), on ne sait plus,  sans doute une maladie transgenre, se développe plus fortement ou pas qu’en Mars? Ce qui est sûr c’est que nos dirigeants ne montrent pas l’exemple. On peut aussi se demander pour un hommage, quand il est sincère, s’il est nécessaire d’y convier le Préfet, le sous-préfet, les députés, les maires … etc. J’ai connu des réunions avec des ministres venus incognito, sans formalités, seuls juste avec un porte serviette. Ca c’est la classe, pas de la communication macronienne à 2 balles.