Revenons à l’incendie de l’usine classé Seveso à Rouen. On se serait cru revenir à l’époque de Tchernobyl, de l’amiante, du sang contaminé, de la vache folle tant la communication gouvernementale fut nulle. Du style « Ayez confiance, le gouvernement gère » ou « Tout va très bien Madame la Marquise ». Sauf que, encore une fois de plus, il fut en dessous de tout ; chaque ministre voulant occuper le terrain sur ordre (les écologistes sont là et de plus en plus influents), on a eu droit à tout et n’importe quoi : par exemple, malgré les panaches noirs de fumée, l’air était respirable dixit les agences de mesures de la qualité de l’air (normal elles ne mesuraient que la pollution automobile). Devant le tollé, l’étonnement, l’Etat a pu diffusé tardivement la liste des produits stockés dans l’usine car c’est classifié Secret Défense suite au risque terroriste toujours présent. Longue liste mais qui ne sert à rien. Ce qu’il faut connaître, c’est le comportement de ces produits quand ils sont portés à de hautes températures (ils fondent, dégagent des vapeurs…) ou lorsqu’ils se mélangent entre eux voire comment se transforme leur contenant. Rien de tout ça, juste un inventaire à la Prévert. On est bien informé ! Pourtant le gouvernement en a brassé de l’air ; ce qui aurait pu attiser le feu ! Et on découvre par l’indiscrétion d’un journaliste que le gouvernement, très récemment, a allégé les règles de sécurité des sites Seveso : à savoir qu’ils peuvent, pour des raisons économiques évidentes, stocker plus de produits dangereux. D’un côté on autorise l’implantation d’habitations près des sites Seveso et d’un autre côté, dans le même temps où l’on devrait du coup réduire la capacité de stockage par bon sens et logique, on l’augmente ! Comprenne qui pourra l’intelligence (au sens noble du terme) de nos dirigeants !
Dans un autre registre, mais prouvant la déliquescence de notre société, une femme de 21 ans est tombée à priori (car il y a présomption d’innocence jusqu’au jugement) du 12ième étage suite à une dispute violente avec son compagnon. Le dit-compagnon était un violent déjà condamné pour des faits de violence sur sa compagne à… un stage de citoyenneté (Sic). J’hésite à ajouter L.O.L. tellement c’est lamentable, la personne étant décédée,. Dans une chronique précédente je disais que la justice actuelle ne protège plus la société des délinquants , mais protège les délinquants de la société ; les faits prouvent que j’avais raison. L’arsenal judiciaire existe pour protéger les femmes, encore faut-il avoir envi de l’appliquer ! J’apprends aujourd’hui que l’Etat a décidé de sévir ; il va publier un guide, à récupérer sur Internet, qui permettra aux professionnels de la santé, des chefs de service…de repérer, a partir de comportements, les femmes victimes de violences conjugales. Dans le même registre, on apprend le remboursement de la contraception par la Sécurité Sociale pour les mineures de moins de 15 ans. En effet, il y a chaque année environ 1000 jeunes filles de 12 à 14 ans qui sont enceintes dont 770 se terminent par une IVG ! Mais il y a une personne de sexe masculin en face. Or étant mineures, elles sont sous l’autorité des parents ! Ils étaient où ? Et c’est aux parents de payer car ils sont responsables de leurs enfants. Ce n’est pas à l’ensemble de la société de payer pour leurs incompétences et leurs démissions. On n’ose toujours pas appeler un chat un chat.