Bayrou a parlé  à l’Assemblée. Un vrai travail de funambule, d’équilibriste digne de ce qu’on voit dans l’émission « La France a un incroyable » ou chez « Gruss ». Mais il a eu un moment de lucidité quand il a osé dire qui était responsable de ce déficit. Je le cite : « J’affirme que (NDR : il n’a pas osé dire j’accuse) tous les partis dits de gouvernements ont une responsabilité dans la situation créée ces dernières décennies. Et j’affirme que tous  les partis d’opposition, demandant sans cesse des dépenses supplémentaires, ont dansé aussi le tango fatal qui nous a conduit au bord de ce précipice. » Le déclamer c’est bien mais il ne faudrait pas faire les mêmes erreurs (j’y reviendrai). Donc on connait les coupables, les gouvernements successifs et les partis d’opposition (Ex NUPES ou NFP) qui ont fait de la surenchère sociale (dépenses sans recettes) pour la paix sociale. Dans l’Ancien Régime, cela se serait terminé par des lettres de cachet soit pour la Bastille soit pour un maintien en leur domaine jusqu’à nouvel ordre pour les responsables. Mais on est en démocratie parait-il … quoique, on peut en douter avec ces politiques qui ressemblent de plus en plus à de nouveaux nobles que ne renierait pas la monarchie de l’Ancien Régime.  Donc connaissant les coupables, on ne devrait plus leur confier des postes et ne plus les écouter. Or que voit-on ? Des ministres responsables restés ministres et même une 1^ère ministre responsable redevenir ministre. Incroyable. On voit même Bayrou accepter des propositions, qui vont encore creuser le déficit, du PS alors qu’il a lui même accusé la Gauche d’être en partie responsable du creusement du déficit. Le déficit ne va pas diminuer de si tôt.