Bayrou a été la bouée de sauvetage de Macron. Pourtant c’est le même Bayrou qui avait dit, lors de la cohabitation Chirac-Mitterrand, qu’il était favorable à une démission du chef de l’Etat en cas de défaite dans les urnes de son parti. Encore un bel exemple du pourquoi du rejet de nos responsables politiques. Donc Bayrou a joué la roue de secours de Macron. On peut dire qu’il est la Bayrou(e) de secours. Attention, il y a roue de secours et roue de secours. On a la vraie, identique aux 4 autres roues, et puis l’ersatz permettant de faire quelques km seulement et puis il y a la non-roue (en fait de roue c’est une boite à outil juste pour regonfler). Donc Bayrou est entre l’ersatz et la non-roue : un truc qui sert à peu de chose. Pour s’en rendre compte, il suffit de discuter avec un habitant de Pau, un vrai, pas de celui que l’on a vu à la télévision, glorifiant le maire ; en fait il ne fait que le minimum syndical quand il n’a pas trop bu. On peut aussi s’intéresser à ce que pensait Simone Veil de lui. D’ailleurs elle aurait été une bonne première ministre. Elle disait de lui : « Bayrou, c’est pire que tout » quand il soutenait Sarkozy. Elle le jugeait perfide et opportuniste et disait encore de lui « Je connais tout de son passé et ses trahisons successives ». Cela laisse rêveur sur la personnalité du gars car S. Veil était une figure respectée, honnête, sincère et n’a pas dit ces mots-là  à la légère. Elle avait bien cerné le personnage fourbe.